Installé à Santa Barbara depuis la fin des années 60, Michel Lestrade est atteint d’une forme aiguë de la maladie de Charcot, un trouble neurologique dégénératif foudroyant. Privé de la parole, affaibli, il vient d’être admis en soins palliatifs. «Sa maladie est en phase terminale», explique son ex-femme, Gina Adelman, toujours à ses côtés.
Avec l’aide, en France, de sa nièce Sophie Mirez-Legros, l’artiste souhaiterait faire don de ses toiles et sculptures à une galerie ou un musée, en France ou aux Etats Unis. «Nous aimerions, selon son souhait, trouver un moyen pour faire partager son art dans des musées», explique la jeune femme.
« Michel possède plusieurs centaines de toiles qu’il serait dommage de voir disparaître, d’autant que sa réputation en tant qu’artiste n’est plus à faire. Le montant de la totalité de ses oeuvres avoisine le million de dollars.»
Peintre depuis le milieu des années 80, après avoir fait fortune dans la création et le travail du cuir, Michel Lestrade s’est illustré dans de multiples expositions à travers les Etats Unis. L’originalité et la qualité de ses œuvres lui ont valu d’excellentes critiques au sein du milieu artistique, ainsi que dans les publications spécialisées. « Nous souhaitons vraiment voir vivre son travail après lui. Nous sommes à la disposition de tous les musées susceptibles d’être intéressés ou aux agents artistiques souhaitant assurer la représentation de ses oeuvres. » De son côté, le peintre havrais continue de lutter contre la maladie, jusqu’au jour où il fermera les yeux définitivement.