Elèves et parents le connaissaient pour sa proximité, son élégance et ses légendaires noeuds de papillon. L’ancien proviseur de la FASNY (French American School of New York) Robert Leonhardt est décédé mercredi, a annoncé l’école le lendemain sans préciser les causes de sa disparition.
M. Leonhardt, un Américain bilingue qui avait suivi des cours à Normale Sup en auditeur libre, avait dirigé l’établissement franco-américain du Westchester de 2002 à 2012, transformant une école de 600 élèves en une institution scolaire d’excellence d’environ 1.200 enfants répartis sur trois campus. Sous sa direction, la FASNY s’est étendue au 11th et au 12th Grade – elle jouit de 100% de réussite au baccalauréat – et a lancé le campus de Scarsdale, où se trouve la maternelle.
C’est également “Bob” Leonhardt qui a initié l’ambitieux projet de campus de White Plains destiné à regrouper les trois sites de la FASNY en un seul et même lieu et à accueillir de nouveaux élèves. Dans un communiqué adressé à French Morning, l’école se souvient d’un “passionné de langues et cultures française et américaine” , “fervent promoteur du bilinguisme” et d’un “homme très cultivé, un grand orateur qui ne manquait jamais de citer la littérature française – et notamment La Fontaine dont il était féru – le jazz ou le baseball dans ses discours.”
“Après son départ et son déménagement dans la région de Washington, D.C. l’école était restée très proche de son cœur – un attachement réciproque, selon la FASNY. Il s’entretenait souvent téléphoniquement avec Joël Peinado (son successeur, ndlr) dont il était devenu l’ami, et lors de leur dernière conversation téléphonique, une semaine avant son décès, ils avaient longuement évoqué la FASNY.”
Une cérémonie d’hommage à Robert Leonhardt aura lieu le mardi 12 avril à 2pm à la Scarsdale Friends Meeting House (133 Popham Rd, Scarsdale).
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« … l’ambitieux campus de White Plains… », comme FrenchMorning devrait le savoir, n’a jamais vu le jour. Très mal ficelé, le projet a été rejeté par le conseil municipal de la ville à l’été 2015, ce qui était prévisible dès l’origine. On se demande combien cette triste affaire a coûté en frais d’avocats, d’entretien de cet ancien club de golf, et de propagande auprès des riverains qui, après avoir rejeté le projet dès son début, ont finalement eu gain de cause, Quel montant devra-t-il être passé par pertes et profit quand le terrain sera revendu, sans aucun doute à perte ?
Bonjour, merci pour votre commentaire, mais l’article dit bien “ambitieux projet” de campus et non “ambitieux campus”. Nous avons écrit de nombreux articles sur ce sujet controversé en effet. Merci, Alexis Buisson