Crémieux poursuit son bonhomme de chemin aux Etats-Unis. La marque y disposait de pas moins de 1.200 points de vente, elle ouvre à présent sa première boutique new-yorkaise, à SoHo. Un quartier qui correspond à l’esprit de la marque qui se veut chic et de qualité.
Créée en 1976 par Daniel Crémieux et gérée aujourd’hui par son fiston Stéphane, Crémieux a investi deux étages sur Mercer Street. La boutique ” à taille humaine” s’est concentrée sur les vêtements homme, le cœur de métier de la marque qui représente 85% de ses ventes. Avec quelques pièces exclusives comme des cravates “made in New York” ou encore un sweet shirt en cachemire.
“Ça a toujours été notre objectif d’exporter notre travail. On a un style qui n’est pas français mais international, indique Stéphane Crémieux. On a exporté le French Dream aux Américains à défaut d’importer le rêve américain aux Français”.
La marque “preppy”, qui évoque Cape Cod et Harvard, doit son identité à Daniel Crémieux, inspiré lui-même par son père Armand, un homme élégant, raffiné, qui créa La Femme chic, une petite chaîne de vêtements pour dame. Daniel Crémieux a construit sa marque essentiellement en dehors de France. Elle se fait notamment remarquer à ses débuts à New York, lors d’un salon professionnel. Rapidement, la marque s’installe et multiplie les points de vente.
Aujourd’hui, même si Crémieux est plus présent aux Etats-Unis qu’en France (elle réalise 70% de son chiffre d’affaires de ce côté-ci de l’Atlantique), elle est connue dans l’Hexagone pour avoir réalisé un “coup”. En 2008, elle a conçu la tenue des joueurs et de l’encadrement de l’équipe de France de football, dans le sillon de Daniel Hechter en 1998 ou Smalto en 2006.
Après New York, elle prévoit d’ouvrir des boutiques à Miami, Boston et Los Angeles.