[Article partenaire] La crise sanitaire est rapidement devenue crise économique, ravageant de nombreux secteurs. Qu’en est-il de l’immobilier ? Va t-il connaître des changements suite à cette situation de crise ? Les prix vont-ils fluctuer ? Coronavirus et immobilier, découvrez à quoi vous attendre.
Alors que le secteur immobilier français avait le vent en poupe en 2019, avec plus d’un million de transactions réalisées, 2020 n’a pas suivi la même tendance. Malgré un début d’année très prometteur (avec une hausse de +7 % par rapport au début d’année 2019), le secteur n’a pas échappé à l’impact de la crise de la Covid-19. Face aux deux confinements qu’a connu la France, le durcissement des conditions d’emprunt, la frilosité des ménages et la fermeture des agences immobilières, les transactions ont considérablement diminué, avec une baisse de 11,1 % selon SeLoger, sur un rythme trimestriel glissant.
Les prix de l’immobilier ont, au contraire, globalement continué à progresser, avec une hausse de + 6,3 % sur un an à la fin du mois de novembre 2020, selon le baromètre SeLoger. Toutefois, dans certaines grandes agglomérations, comme Paris, Lille, Toulouse, Nice ou Bordeaux, les prix affichent, depuis cet été, une progression bien moins importante, voire une très légère baisse. À Paris par exemple, les prix affichent une très faible hausse de + 0,7 % seulement entre août et décembre 2020.
Selon le baromètre national de Meilleursagents.com du 1er décembre 2020, les prix de l’immobilier ont augmenté de + 0,2 % en novembre à l’échelle nationale.
On peut donc envisager que cette tendance se poursuive en 2021, même si cela reste encore difficile à affirmer, notamment suite à l’allègement du second confinement, qui pourrait contribuer à dynamiser à nouveau le marché.
Alors que les agents immobiliers étaient dans l’impossibilité de faire visiter des logements depuis fin octobre 2020, cette interdiction a récemment été levée. Depuis le 28 novembre, le deuxième confinement qu’a connu la France est en train d’être allégé, autorisant les Français à visiter des logements, que ce soit pour un projet de vente ou de location.
Toutefois, il faut savoir que seules les visites de biens qui ont vocation à être habités en tant que résidence principale sont autorisées. Les Français qui sont à la recherche d’une résidence secondaire devront donc s’armer encore un peu de patience avant de démarrer leurs recherches. Plusieurs mesures sanitaires sont aussi à prendre en compte lors des visites des biens (un maximum de deux visites par jour et par bien, avec un seul client à la fois…).
Quel que soit l’impact de cette crise, être propriétaire d’un bien immobilier dans des périodes instables peut être intéressant car cela génère un revenu complémentaire. Et, quelle que soit la situation, le logement est un besoin primaire.
L’incertitude pousse les gens à vouloir placer leur argent dans des investissements plus sécurisés, notamment l’or ou l’immobilier. Pour les Français, investir dans la pierre est sûr, et rentable ! Ce principe se renforce en temps de crise, notamment la crise sanitaire internationale que l’on traverse.
L’expression “valeur refuge” a été créée pour désigner l’or, car on achetait de l’or en cas de crise ou d’inflation. Dans les années 1960-1970, on a observé une forte inflation ; et, pour minimiser la perte de pouvoir d’achat, les Français ont investi dans l’immobilier. Aujourd’hui, qualifier l’immobilier de valeur sûre se fait car la pierre évite une perte de valeur.
Par ailleurs, les conditions d’emprunt deviennent de plus en plus favorables. Alors que les taux avaient subi une hausse en mars, novembre a marqué une baisse des crédits immobiliers allant de -0,05 à -0,45 %. Les taux moyens fin novembre 2020 s’élevaient alors à 1,05 % sur 15 ans et 1,25 % sur 20 ans.
Le coronavirus a également eu un effet sur les visites virtuelles. Selon une agence immobilière digitale, celles-ci ont été multipliées par 2,5.
Toutefois, il est possible que le secteur de la construction et de la rénovation connaisse un impact économique négatif. Si c’est le cas, il serait plus intéressant de se retourner vers de l’immobilier ancien, prêt à louer, plutôt que dans le neuf, afin de mettre le bien à la location rapidement.
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