Si le Président et sa compagne avaient été mariés leur couple aurait-il survécu à l’adultère? Les Français auraient-ils été moins choqués ? Au lendemain de la rupture Hollande-Treirweiller, le New York Times s’interroge longuement sur la notion d’engagement en France.
Le rapport de l’INSEE publié ce mois-ci à propos du nombre de mariages contractés sur l’ensemble du territoire français montre une nette diminution. Si le nombre de PACS en 2013 n’a pas encore été publié, la tendance reste claire : de moins en moins de couple de sexe différents se marient chaque année. Or, Hollande n’était ni marié à Valérie Trierweiller ni à Ségolène Royale remarque le journal.
Depuis la déclaration de François Hollande samedi, annonçant la fin de sa relation avec Mme Trierweiller, le statut de la compagne du président est sur toutes les lèvres: « Il est clair que les Français suivent de près l’affaire (même si ils continuent de dire aux enquêteurs que cela ne les regarde pas) ». Le statut de concubinage aurait placé l’ex première dame de France dans une position très précaire. En effet : « Si Mme Gayet est la maîtresse de M. Hollande, alors que devient Mme Trierweiler? »
A l’inverse le mariage aurait une véritable fonction institutionnelle qui permettrait de sauver les apparences : « D’autres présidents français ont eu des maîtresses mais leurs affaires (non médiatisées mais bien connues) n’ont pas menacé le rôle de leurs femmes comme la première dame de France ».
L’importante part des unions civiles se transformant en mariage -40%- permet au journal de conclure que «ce n’est pas que les couples français sont réticents à s’engager » car, finalement, « le PACS est souvent comparé à un engagement ». Hollande n’était pas pacsé, soit-dit en passant…
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