[Article sponsorisé] Les questions concernant le réchauffement climatique sont de vrais sujets de société tant au niveau politique qu’industriel. Ainsi, ces dernières années, on a pu constater l’apparition de nouveaux indicateurs de performance, moins focalisés sur les résultats financiers des entreprises, mais plus sur leur implication environnementale ou encore sociétale. Rémi Forgeas – associé responsable du France Country Practice pour RSM US (cabinet d’audit, de conseil et de fiscalité) explique en quoi l’information non-financière permet aux entreprises françaises aux États-Unis de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Pourquoi la question du changement climatique s’impose avec tant de force ?
Les effets des émissions de CO2 se font ressentir au quotidien, ne serait-ce que par l’augmentation tendancielle des températures et les violents évènements météorologiques dont nous sommes témoins. Certes, ce n’est pas la première fois que la Terre traverse une période de réchauffement. De même, la température moyenne de la Terre a été dans le passé supérieure à ce qu’elle est actuellement. Pourquoi s’en faire, donc ? Peut-être parce que ces phénomènes ont eu lieu bien avant l’apparition de l’humanité et se sont produits à des rythmes bien plus lents. Et surtout, les émissions actuelles excessives sont directement liées aux activités humaines.
Face à ces changements, comment réagir ?
Face à de tels changements et leurs implications à terme sur nos modes de vie, deux postures étaient possibles. Soit ne rien faire et subir les impacts quand et où ils se produiront. Soit agir de façon concertée pour limiter ce réchauffement au niveau mondial. La seconde option a été retenue et depuis une trentaine d’années, la collaboration mondiale progresse. Rien ne l’illustre mieux que les COP, réunions annuelles rassemblant la plupart des pays et arrêtant des objectifs et plans à mettre en œuvre.
En quoi les entreprises françaises aux États-Unis peuvent-elles contribuer à cette transparence ?
Au-delà des débats sur la pertinence ou l’efficacité des COP la nécessité d’agir de façon concertée et transparente devient une évidence pour tous les acteurs (Etats, entreprises, citoyens/consommateurs). Trois éléments sont nécessaires à une réelle transparence de l’information : la définition de critères communs, la clarté des engagements et obligations des participants et la confiance de la société dans les résultats présentés par les entreprises. C’est en ce sens que les entreprises françaises aux États-Unis peuvent contribuer à la qualité de l’information non-financière financières présentée au niveau consolidé de leur groupe.
Est-ce que cette information est répandue ?
Aujourd’hui, considérer qu’une information transparente existe partout serait excessif. Néanmoins, tant aux États-Unis qu’en Europe, un socle juridique et règlementaire se met en place. Ces cadres législatifs permettent aux différents acteurs d’établir leurs plans d’action tout en fournissant au public une information fiable et comparable permettant d’évaluer ces plans d’actions, de mesurer les progrès réalisés et estimer ce qu’il reste à accomplir.
Comment donner confiance dans l’information non-financière ?
Un aspect de ces législations est le renforcement de l’information non-financière à fournir par les entreprises sur ces sujets environnementaux. Tant le CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en Europe que la SEC, avec sa récente adoption des règles sur l’information liée aux actions sur le climat, insistent sur l’importance de la qualité de l’information fournie et de pouvoir mener des comparaisons entre les différents participants. Ces objectifs sont très similaires à ce qui existe déjà pour l’information financière. Sans surprise, les cabinets d’audit, tels que RSM, déjà habitués à certifier l’information financière sont en première ligne pour effectuer ces travaux sur l’information non-financière. Si les données sont de différentes natures et plus diverses, les approches d’audit sont quant à elles similaires.
L’enjeu de la mise en place de process de remontée de l’informations non-financières pour entreprises françaises aux États-Unis ?
Pour illustrer ce que tout ceci signifie sur le terrain et notamment pour des groupes mondialisés, les filiales à l’étranger (par exemple aux États-Unis pour un groupe Français) vont devoir s’organiser pour collecter les données et les remonter au siège. Cette information est actuellement traitée principalement au niveau central avec des circuits de remontée plus ou moins structurés et harmonisés. Comme cela s’est passé pour les états financiers, on devrait voir dans les années à venir une décentralisation, standardisation, et automatisation de la collecte de données. L’expérience acquise par les entreprises sur les 50 dernières années pour rassembler l’information financière par les cabinets d’audit pour la validation de ces données va se révéler très utile pour organiser et structurer ce qui est encore en devenir concernant l’information non-financière.
RSM pour accompagner la mise en place de ces process ?
RSM dispose d’équipes spécialisées sur ces questions environnementales. Ces équipes peuvent assister les filiales localisées aux Etats-Unis ou Canada dans la mise en place des process permettant de collecter, traiter et remonter l’information non-financière afin d’avancer dans ce devoir de transparence et de devenir des réels acteurs contre le changement climatique. Pour en savoir plus sur ces questions, n’hésitez pas à contacter Rémi Forgeas par mail.
Les vues exprimées dans cet article sont personnelles à l’auteur et n’engagent pas RSM.
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