[Article sponsorisé] Au 31 décembre 2023, le nombre d’inscrits au Registre des Français établis hors de France s’élève à 1 692 978 dont 150 587 seraient installés aux États-Unis. Cette communauté française se retrouve plus démunie hors de ses frontières quand des difficultés surgissent au sein du couple et que le divorce est imminent. Le divorce doit-il se faire aux États-Unis ou en France ? Ai-je le choix ? Que faire si je souhaite rentrer avec les enfants en France contre l’avis de mon conjoint ?
Maître Céline Richard, avocate associée du cabinet Familynks vous permet d’appréhender la question du divorce au sein d’un couple d’expatriés aux États-Unis dans le but d’avoir toutes les clés en main le jour où la situation s’envenime.
En France, on distingue les divorces non-judiciaires, qui se font par consentement mutuel, uniquement en présence des futurs ex-époux et de leurs avocats, des divorces judiciaires devant un Juge. Attention : le divorce judiciaire ne rime pas forcément avec divorce contentieux.
Comment se déroule le divorce par consentement mutuel en France pour les expatriés aux États-Unis ? (New-York, Massachussetts, Californie et Washington)
Pré-requis : pour divorcer par consentement mutuel, les époux doivent être d’accord à la fois sur le principe du divorce, c’est-à-dire qu’ils acceptent tous les deux le principe du divorce et sur toutes les conséquences du divorce, tant entre eux qu’à l’égard des enfants.
Dans l’hypothèse d’un divorce amiable, l’avocat doit connaître les règles de compétence et de loi applicable afin de s’assurer de la validité de la convention de divorce dans un contexte international.
En effet, dans un contexte d’expatriation, plusieurs lois pourraient être applicables (loi de la nationalité commune des époux, loi du lieu de leur résidence…) et plusieurs juridictions pourraient se reconnaître compétentes (les juridictions françaises ou les juridictions du lieu d’expatriation).
L’avocat veille par exemple à ce que la convention comporte une clause attributive de juridiction et une convention sur le choix de la loi applicable au divorce.
Les époux ou les avocats doivent donc faire le déplacement pour se réunir tous les quatre le jour de la signature. Après la signature, la convention de divorce est déposée au rang des minutes d’un notaire en France.
Comme expliqué en introduction, si les époux expatriés entendent recourir au divorce par consentement mutuel français, il faut absolument vérifier que ce type de divorce signé et déposé au rang des minutes d’un notaire en France pourra être reconnu dans leur Etat d’expatriation:
Lorsque le divorce est formalisé par acte d’avocats, les ex-époux ne disposent ni d’un jugement, ni d’un acte authentique ce qui peut s’avérer très problématique pour sa reconnaissance et son exécution à l’étranger. Aux États-Unis, le divorce par consentement mutuel non judiciaire français semble pouvoir être reconnu.
Selon le concept de « Comity Doctrine » les Etats-Unis acceptent reconnaitre une décision de justice étrangère à condition de réciprocité (ce qui signifie : une reconnaissance des jugements américains en France). Il semblerait que les tribunaux soient enclins à reconnaitre la valeur de ces divorces déjudiciarisés si les principes généraux de légalité américains sont respectés.
Bien que le divorce par consentement mutuel français présente un avantage de rapidité et évite le recours au Juge, il peut présenter deux inconvénients majeurs dans un contexte d’expatriation :
C’est pourquoi, il peut être plus opportun, même en cas d’accord sur le principe et les conséquences du divorce, d’opter pour le divorce judiciaire, afin d’obtenir un jugement qui pourra circuler plus facilement entre les différents pays.
Dès lors que votre couple présente des éléments d’accroche avec un autre pays que la France, notamment parce que :
Il y a toujours 2 questions à se poser avant de saisir une juridiction en vue d’un divorce :
Une fois ces deux questions tranchées à l’aide d’un avocat spécialisé en droit international, la conclusion peut conduire à la saisine des juridictions françaises ou à la saisine des juridictions américaines. Parfois, les deux sont envisageables et il conviendra d’apprécier, selon les intérêts en présence, la voie la plus favorable.
La procédure devant les juridictions françaises :
Depuis le 1er janvier 2021, les divorces judiciaires suivent la procédure « simplifiée » suivante :
L’audience d’orientation et sur mesures provisoires a aussi pour but d’orienter le dossier (accord des époux pour une procédure participative, renvoi à la mise en état, renvoi à une audience de plaidoirie) et de définir un calendrier de procédure.
Il faut compter entre 6 mois et plusieurs années entre l’introduction de la demande en divorce et le jugement de divorce. Pour autant, le divorce judiciaire présente deux avantages considérables dans un contexte international :
Vous l’aurez compris, dans un contexte international, il est indispensable de se faire accompagner avant toute démarche par un avocat spécialisé qui étudiera à vos côtés la meilleure procédure à suivre, en France ou dans votre pays d’expatriation. C’est le cas de Maître Richard, avocate associée de Familynks, que vous pouvez contacter par mail ou directement via Linkedin.
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