Envie de découvrir les Etats-Unis tout en vous rendant utile ? Le volontariat peut être un bon compromis. Et pourtant, pas facile de s’y retrouver… Voici quelques clés.
Deux solutions s’offrent à vous pour devenir volontaire aux Etats-Unis : intégrer une association américaine ou rejoindre un chantier international. Si vous vivez en France, une association française fera l’intermédiaire entre vous et le programme aux Etats-Unis pour faciliter les démarches administratives.
Trouver une association américaine
Si vous habitez déjà aux Etats-Unis, il vous sera facile de trouver des associations locales ou nationales. Les Etats-Unis sont le premier pays en matière de bénévolat : 93 millions d’Américains prêtent main forte à une association. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou fouinez dans les méandres d’Internet. Les associations américaines à but non-lucratif s’appellent les 501(c) (l’équivalent des associations françaises de loi 1901).
Le temps d’aide demandé peut aller de quelques heures par jour à un véritable travail à temps plein. Attention : vous devrez souvent vous acquitter du loyer. Une fois déterminé votre temps disponible, reste à choisir votre domaine d’implication : êtes-vous plutôt sauvetage de grenouilles ou aide aux personnes âgées ?
Parmi les associations environnementales, Earthwatch se consacre à la protection de la faune et de la flore dans le monde et propose notamment des programmes aux Etats-Unis. On retrouve dans les missions proposées: identification de baleines en Californie du Sud, protection des rivières californiennes ou encore sauvegarde des tortues dans le New Jersey. Les volontaires doivent avoir plus de 18 ans. Expéditions entre trois jours et trois semaines. Le frein peut être son coût élevé puisqu’il faut compter environ 2.000$ pour une semaine.
Parmi les associations d’aide sociale, City Year engage des jeunes de 17 à 24 ans pour une période de dix mois. Les volontaires travaillent en équipes de six à douze membres. Le programme s’effectue en partenariat avec des écoles où les jeunes deviennent des précepteurs. L’association est présente dans 23 villes des Etats-Unis (Los Angeles, Sacramento, San Antonio, Miami). Attention, les plus populaires, comme New York, se remplissent rapidement. Les dates boutoir pour s’inscrire tombent quatre fois dans l’année. Les demandes se font en ligne.
Des sites comme Volunteer Match (plus de 72.000 associations recencées) ou HandsOnNetwork (250 centres d’actions) sont d’excellentes bases de données rassemblant les associations américaines à la recherche de bénévoles (vous!).
Rejoindre un chantier international
La solution la plus facile si vous habitez en France, surtout pour les jeunes, consiste à rejoindre un chantier international. Entouré de jeunes de tous les pays, votre séjour ressemblera à Erasmus (ambiance festive comprise). Mais attention, ce ne sont pas des vacances, les journées sur les chantiers sont bien remplies et le travail physique. Pour rejoindre ces associations, il faut obligatoirement passer par un organisme intermédiaire français.
Cette solution offre plusieurs avantages. Elle n’est pas (trop) chère : comptez entre 100 et 500$ versés à l’association intermédiaire, et vous serrez logés et nourris (le transport reste à votre charge). L’association dispose d’un contact en France, rassurant en cas de problème. Les démarches sont facilitées. Parmi nos chouchous :
Pour les amoureux des grands espaces, American Conservation Experience (ACE) envoie ses volontaires dans les parcs nationaux du Sud-Ouest des Etats-Unis : Grand Canyon, Bryce Canyon, Yosemite… Dépaysement garanti ! Les volontaires doivent avoir plus de 18 ans (la majorité ont entre 20 et 25 ans). Les jeunes sont envoyés par groupes de six à quinze, pour des missions allant de quatre à huit jours. Pendant ses missions, le camping fait la loi. Pour ses jours de repos, le volontaire choisit d’être basé à Flagstaff (Arizona) ou Santa Cruz (Californie) et peut en profiter pour faire du tourisme et partir à la découverte du grand Ouest. L’intermédiaire français est l’association belge WEP.
International Cultural Youth Exchange (ICYE) a été créée il y a 60 ans, à l’origine pour renforcer le rapprochement entre l’Allemagne et les Etats-Unis après la seconde guerre mondiale. L’association est aujourd’hui présente dans 40 pays. Aux Etats-Unis, les volontaires s’engagent pour une période allant de deux semaines à un an. Projets dans des institutions accueillant des personnes handicapées, aide aux sans-abris, missions écologiques… Les programmes sont variés. Les volontaires doivent avoir entre 18 et 30 ans. Ils sont logés dans le projet d’accueil ou en famille et reçoivent 30h de cours d’anglais à leur arrivée. Le jeune devra en échange accueillir un bénévole ICYE à son retour. L’intermédiaire français est l’association Jeunesse et reconstruction.
Bien entendu, ces associations ne ferment pas leurs portes aux Américains. Si vous êtes naturalisé américain, vous êtes même veinard. Vous n’aurez souvent pas à vous acquitter de frais en contactant directement les organismes. Alors foncez!
0 Responses
Dans l’ensemble, en tant que Francais, j’ai simplement remarque que,.. non ! Les associations ne sont pas vraiment interessees par nous comme benevoles..
J’ai personnellement aide benevolement a conditionner des repas pour indigents (repas destines a etre livres a domicile) et je n’ai pas trouve plus de sympathie dans cette association que dans le cadre de mon travail.
Donc j’ai quitte ce benevolat apres quelques semaines, lasse de voir chaque matin ces “long faces”..
Meme chose concernant le benevolat au sein d’eglises ; Les eglises ici preferent amplement recvoir des dons en dollars, que recevoir des gens actifs qui se proposent d’aider directement les plus demunis.. C’est ainsi !
Malgre ca, j’encourage chacun a essayer le benevolat au sein d’une association car il est interessant de donner de son temps, a notre epoque ou tout le monde est extremement materialiste (Et egoiste) (Les gens preferent souvent passer leur temps libre devant un ecran de tele, ils pensent que ca les “detend”).
Desole de me montrer legerement decu ; Je suis simplement franc et direct par rapport a mon experience de plusieurs annees ici en tant que resident.
Personnellement, des mon retour en France, je pense etre benevole dans des hopitaux, par exemple en etant bibliothecaire (Et lecteur parfois). Je ne pense plus m’investir de cette facon ici ; Mais peut-etre changerai-je d’avis si je me sens acccueilli “normalement” quelque part.
De toutes manieres, je considererai toujours mes experiences les plus decevantes de ce cote-ci de l’Atlantique, … avec beaucoup d’humour car il faut reconnaitre que la difference de culture est bien presente… Rien de dramatique, les difficultes prises avec bonne humeur restent tres relatives et constituent ainsi de bons souvenirs et surtout une experience inegalable.
Salut a tous !
Salut je serai intéressé par les stages que tu as fait aux USA concernant l’aide humanitaire (églises, personnes en situation de handicap ou même personnes âgées, églises ou autre associations s’occupant de ces personnes ) j’envisage de faire la même chose en avril prochain et j’aimerai pouvoir bénéficier de ton expérience sur le terrain. Merci