Devenir au pair aux Etats-Unis: beaucoup de jeunes en rêvent pour améliorer leur anglais ou voyager à moindre frais… French Morning vous donne les clés pour devenir au pair en 5 étapes.
1. Quel profil exigé ?
Il faut savoir parler la langue du pays d’accueil, mais on ne vous demande pas d’être bilingue. En théorie, le permis est aussi obligatoire. Dans la pratique, Anna, qui a été au pair aux Etats-Unis, avoue que ces conditions ne sont pas aussi strictes qu’elles n’en ont l’air : “Je n’avais pas le permis, je ne parlais pas vraiment bien l’anglais, nous dit-elle, mais c’est du business, ils s’en fichent un peu” . Il faut aussi pouvoir justifier d’au moins 200 heures de garde d’enfants.
2. Trouver une agence
Le Département d’Etat a dressé une liste des organismes reconnus, aussi appelés “organismes sponsors” . Vous pouvez la retrouver ici. Ces quinze établissements, parmi lesquels Au Pair International, AuPairCare, Cultural Care Au Pair ou encore USAuPair proposent de mettre en relation au pair et familles, et vous aident dans vos démarches administratives, comme le visa. Certaines agences organisent des réunions mensuelles d’information en France. Se renseigner sur les sites des programmes.
Vient ensuite l’étape du dossier. En plus des documents comme le casier judiciaire, ou une lettre du médecin assurant que vous êtes physiquement apte à vous occuper d’un enfant, on peut vous demander les contacts de vos anciens employeurs. Lisa, partie avec Cultural Au Pair, a aussi du faire une petite vidéo de trois minutes, où elle a du “se filmer avec des enfants” .
3. Dénicher la famille d’accueil de ses rêves
Une fois le dossier terminé (prévoyez quelques mois), on peut enfin commencer à chercher une famille. Anna, elle, a trouvé sa famille avant de trouver une agence. Pour ceux qui choisissent cette voie-là, sachez que n’importe quel futur(e) au pair peut contacter les agences reconnues “pour vérifier que la famille avec laquelle ils sont en contact soit bien enregistrée dans une agence aux Etats-Unis” , selon Hélène Young, responsable d’USAuPair.
Les arnaques existent, comme French Morning l’avait raconté dans un précédent article sur la question. Pour éviter les mauvaises surprises et repérer les “scammers” , voici quelques règles de base :
En moyenne, il suffit de quelques semaines pour trouver une famille. Pour Hélène Young, d’USAuPair, il y aurait “une forte demande pour des Au Pair français, réputés pour leur éthique de travail et surtout, parce qu’ils aiment les enfants” .
4. Le visa
Comme une autre au pair, Marina, nous l’a expliqué, “le visa, ce n’était pas trop compliqué (…) ce qui est embêtant, c’est surtout d’aller à Paris” . Le rendez-vous à l’Ambassade dans la capitale est en effet une étape obligatoire. Le tout, pour “juste trois questions, comme ‘de combien d’enfants allez-vous vous occuper ? ”
5. L’arrivée aux Etats-Unis
Quelle que soit votre destination aux Etats-Unis, et quelle que soit l’agence que vous choisissez, vous passerez par New York pour une formation. Pendant quatre jours, ambiance colonie de vacances. Ou presque. Durant cette formation accélérée, vous apprendrez “les premiers secours” , “quelles activités faire faire à un enfant de 4, 8 ans, les bases quoi” explique Lisa. Ensuite, les au pair rejoignent leur famille d’accueil.
Celles-ci doivent respecter quelques règles basiques : l’au pair doit travailler au maximum 10 heures par jour, 45 heures par semaine, avoir au moins un week-end de libre par mois, deux semaines de congés payés par an, être payé environ 190$ par semaine. Il est nourri, et logé.
Dans la pratique là encore, les choses peuvent être bien différentes. Lisa a travaillé “12 heures par jour” . Pomme nous explique que “quand on vit chez eux, la limite est parfois très floue” entre travail et temps de repos…
En cas de désaccords avec la famille ou de “mal du pays” , vous aurez deux semaines pour trouver une nouvelle famille. Autrement, c’est retour au pays…
Les filles interrogées ont toutes gardé un très bon souvenir de cette expérience, malgré “les enfants-rois” et quelques autres surprises. Elles ont pu voyager, et perfectionner leur anglais, surtout l’oral. Comme nous l’a expliqué Marina, elle se sentait plus à l’aise avec la langue de Shakespeare (ou d’Elvis) après ce voyage. “Il y a plein de choses que je ne comprenais pas en arrivant ici, raconte-t-elle. Par exemple, je ne comprenais pas pourquoi la maman disait toujours à son fils ‘Let’s go to the party’ . J’ai appris plus tard qu’elle lui disait en fait ‘Let’s go to the potty’ ” … En effet.
0 Responses
Bonjour,
Je suis déjà en Californie et je recherche à être au pair je m’appel Suat et j’ai 27 ans
Je parle français et un peu anglais cela pour être une superbe opportunité pour apprendre encore plus vite l’anglais et je recherche sur San Francisco car je suis tombé amoureu de cette ville.
J’aime le sport et aider aime vivre de nouvelle expérience.
Merci d’avance
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