French Morning en parlait fin janvier: le projet ambitieux d’ouvrir une middle school bilingue à Brooklyn. L’école, qui devait voir le jour en septembre 2014, n’ouvrira pas en temps et en heure si l’on en croit l’enseignante Marie Bouteillon, l’une des deux personnes derrière le projet.
En cause: la décision du Department of Education (DoE) de “mettre un terme aux colocations d’école“, a-t-elle indiqué dans un e-mail. “Sans espace disponible dans les districts 13, 15 ou 20, il est impossible pour nous d’ouvrir en septembre 2014 sans faire de colocation pendant un an”.
Dans ce futur collège bilingue, 50% du temps d’enseignement aura lieu en français. Il est conçu pour les élèves des programmes bilingues et tout enfant parlant le français couramment.
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Il est à regretter que le DOE conduise ses affaires une fois de plus sur des chiffres et non des vies. Car qui dit budget et dollars oublie malheureusement toujours et encore qu’un étudiant ne peut pas attendre une année afin que les chiffres soient rentables pour ouvrir un programme. Ceci signifie malheureusement pour lui et tous ses camarades que son apprentissage du français n’est pas valorisé à sa juste valeur car que fera-t-il à la rentrée lorsqu’aucune école n’offrira de français pour son année scolaire? Prendra-t-il une année sabbatique? Le DOE lui offrira-t-il à lui et à ses 30 camarades une bourse pour poursuivre ses études dans une école privée? Ou alors lui répondra-t-on que l’on est désolé, mais que c’est comme cela. Les parents seront furieux, et soit riches ils s’en iront dans une école privée, s’ils y trouvent une place, soit ils devront s’y faire parce qu’ils auront eu des “rêves de riches”, et que tout le monde s’en fiche et s’en contre fiche d’une ou deux classes d’enfants bilingues, de la prétention au droit à une éducation bilingue pour maintenir son héritage, ses racines ou sa curiosité, car on a oublié que la vie va de l’avant, ne s’arrête jamais. On préfère oublier que derrière les chiffres il y a des vies…