(Article partenaire) De nombreuses personnes en entreprise rencontrent des difficultés à passer d’un poste de management classique dans leur domaine de compétence à un poste de leader, c’est-à-dire de management plus stratégique, international ou rassemblant des personnes de différentes cultures ou de différentes formations. Plus qu’un simple changement d’échelle, ce changement peut être très déstabilisant, et les bonnes vieilles recettes de management ne semblent plus fonctionner, comme si la machine était grippée.
Beaucoup d’experts, notamment ingénieurs ou médecins, sont très peu préparés à ce bouleversement et à ce que leur nouveau poste va leur demander. Les formations sont intéressantes mais ne sont pas suffisantes pour garantir le succès, tout simplement parce qu’assurer une bonne transition n’est pas seulement une question de connaissances mais aussi d’état d’esprit. Du coup rien ne semble aller de soi, les manageurs sont mécontents, les employés se sont plus en confiance et c’est tout un système qui en pâtit. Et pourtant, ceux qui le veulent peuvent s’en sortir. Mais pour cela il y a tout d’abord trois principes à connaître et intégrer :
Tout processus de changement demande du temps, avec un passage classique par différentes phases : le choc, le déni, la colère, la peur, la tristesse, puis l’acceptation, et enfin la quête de sens pour se tourner vers l’avenir. Selon l’ampleur du changement, l’environnement et la personne cela va plus ou moins vite avec des étapes plus ou moins faciles, mais une chose est certaine, il faut accepter de changer des choses pour que cela marche. Comme Marshall Goldsmith le dit si bien : “What Got You Here Won’t Get You There“. Autrement dit, ce qui a marché jusqu’ici ne fonctionnera plus forcément dorénavant…
Demander de l’aide est inévitable, que ce soit à votre équipe, à votre manager, ou encore à un mentor ou un coach : vous rencontrerez forcément des situations où vous aurez besoin de considérer d’autres perspectives que la vôtre. Demander de l’aide n’a rien de honteux, il s’agit simplement de réaliser qu’on n’a pas toutes les réponses et de reconnaître la valeur des points de vue extérieurs que l’on peut recueillir.
Comme l’a dit Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ».
Cela peut être d’autant plus déstabilisant qu’il ne s’agit pas de nouvelles connaissances à apprendre mais probablement de nouveaux comportements à adopter, de nouveaux réflexes à acquérir comme :
– Prendre de la hauteur, avoir une vision et la connaissance des enjeux à plusieurs niveaux (personnel, équipe, entreprise et externe),
– Savoir mieux écouter, car il est impossible à un certain niveau d’être partout à la fois,
– Mieux déléguer et éviter le micromanagement qui peut conduire au burn-out,
– Communiquer en utilisant les bons canaux de communication, les bonnes informations, au bon moment, aux bonnes personnes et savoir poser les bonnes questions,
– Encourager, féliciter, donner du feedback pour motiver ses équipes, et faire évoluer les personnes,
– Être humble et recevoir du feedback : avoir conscience que l’expert, ce n’est plus forcément vous.
Depuis dix ans, Cecile Nocerino est coach pour les professionnels du secteur scientifique qui vivent des périodes de transition semblables et qui souhaitent être conseillés dans la transformation de leur état d’esprit et de leur mode de vie pour accompagner leur ascension professionnelle.
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