Le cinéma francophone sera à l’honneur lors de la huitième Week of French Language Cinema au Théâtre Raymond Kabbaz, du samedi 18 au jeudi 23 mars.
Ce sera l’occasion de découvrir les films ovationnés par la critique. Issus du cinéma belge, canadien, sénégalais, suisse et français, ces films sont sous-titrés en anglais. Chaque projection sera précédée d’une réception dès 7 pm (sauf le dimanche à 5 pm).
Le festival débutera le samedi 18 mars avec le film “C.R.A.Z.Y.” de Jean-Marc Vallée. Ce portrait de famille dépeint la vie d’un petit garçon devenu grand qui va jusqu’à renier sa nature profonde pour attirer l’attention de son père.
Il sera suivi dimanche 19 mars par le franco-belge “Baden Baden”. La réalisatrice, Rachel Lang; filme Ana, 26 ans, qui se cherche professionnellement. Elle repart vivre à Strasbourg chez sa grand-mère et se lance dans les travaux de sa salle de bain.
Lundi 20 mars, “Wùlu” de Daouda Coulibaly, racontera la dérive de Ladji, jeune Malien chauffeur de bus, qui se perd dans le trafic de drogue.
Le film d’animation “La petite casserole d’Anatole” (“Anatole’s little saucepan”) d’Eric Montchaud, sera projeté le mardi 21 mars. Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole qui se coince partout et l’empêche d’avancer. Un jour, Anatole en a assez, et il se cache. La soirée se poursuivra avec “Les Malheurs de Sophie” (“Sophie’s Misfortunes”) de Christophe Honoré, inspiré du roman de la comtesse de Ségur.
“La Passion d’Augustine” (“The Passion of Augustine”) de Léa Pool enthousiasmera le public du théâtre le mercredi 22 mars. L’histoire se passe au Québec, dans les années 1960. Simone Beaulieu, devenue mère Augustine, dirige un couvent dont le quotidien va être bouleversé par deux événements.
C’est le film d’animation nommé aux Oscars: “Ma vie de Courgette” (My life as a Zucchini) de Claude Barras, qui fermera le festival. Icare, un enfant que tout le monde appelle «Courgette», devient orphelin. Il est alors placé dans un foyer pour enfants. La soirée se poursuivra avec le court-métrage “La Femme et le TVG” (“The Woman and the Train”) de Timo Von Gunten. L’histoire d’Elise Lafontaine qui salue de la main le TGV qui passe devant sa maison tous les jours, et qui commence une relation par correspondance avec le conducteur du train.