Plus de 30 ans de carrière, 1.500 concerts, une quinzaine de bandes originales de films à son actif. Et un nouvel album sorti en avril: “Lafayette”.
Inépuisable, CharlElie Couture ne peut pas concevoir sa vie sans créer: « C’est ce que je fais en tant qu’artiste qui me détermine ». Ce disque, c’est avant tout un hommage à sa mère, disparue l’an dernier. Venue enseigner le français aux Etats-Unis après la guerre, elle a légué à son fils « l’influence de la double culture », comme il aime le rappeler.
Pour ce nouvel opus, il a quitté New York pour la Louisiane, et a collaboré avec des musiciens de là-bas : « Cet album est un mélange de poésie, blues, rock, raconte-t-il, je me suis inspiré de Lou Reed, Bob Dylan, Randy Newman entre autres ».
« Debout dans la boue », « On va déconner », « Un jour les anges » (titre phare de l’album) compteront parmi les chansons qu’il interprètera le 21 juin, sur la scène de SummerStage à Central Park. Il partagera l’affiche avec d’autres artistes français en ce jour de Fête de la musique (Yael Naim, General Elektriks et La Femme).
S’il vit à New York depuis longtemps, Central Park est une première pour lui. « Ça sera un souvenir mémorable, comme toutes les premières fois. »
Il sera au piano et à la guitare, entouré de cinq musiciens dont trois New-Yorkais et deux autres venus spécialement de Louisiane : Chris Stafford au banjo, violon et accordéon et Roy C. Durant à la batterie. « A la différence d’autres artistes qui jouent avec des machines, nous, c’est tout avec les mains ! ».
« Quand je monte sur scène, je donne tout, je deviens fou, ajoute le chanteur. A l’issue de ce concert, je vais faire en sorte que les gens repartent avec le sourire. »