Avant la tempête, le calme. Quarante-huit heures avant son premier match à l’US Open, une Caroline Garcia tout sourire participait à une séance d’autographe à l’hôtel New Yorker, dimanche 26 août.
Plusieurs dizaines de fans – des Français, des Américains, seuls ou en famille – étaient venus lui souhaiter “bonne chance” pour le tournoi, qui débute lundi à Queens. “Jouer à New York a toujours une charme particulier. Il y a une belle énergie, une belle atmosphère, dit-elle, avant d’enchainer la dédicace de balles jaunes et les selfies sous les yeux de ses parents, dont son coach de père Louis-Paul Garcia. “Les Américains sont très tennis. Ils mettent de l’énergie électrique dans les gradins“.
La Française de 24 ans, actuellement 6ème joueuse mondiale, jouera mardi contre la Britannique Johanna Konta, une adversaire qu’elle connait bien pour l’avoir affrontée à cinq reprises depuis 2016. D’ailleurs, cette année-là, la native de Saint Germain-en-Laye s’était hissée en finale de l’US Open en double.
L’an dernier, elle avait été sèchement éliminée en simple au troisième tour 6-0 6-4 par Petra Kvitova. Pour l’édition 2018, elle a choisi de “voir les choses match par match“. “Le tournoi est très long. C’est sept matches sur deux semaines. Il peut se passer beaucoup de choses. J’entame les matches avec de l’ambition mais je les prends les uns après les autres“, dit-elle.
Celle qu’Andy Murray voyait en 2011 comme la future numéro 1 mondiale est la Française la mieux classée. Mais elle assure ne pas en être obsédée. “J’ai envie de progresser. La première partie de saison a été marquée par des hauts et des bas. J’ai essayer d’apprendre et de faire des progrès”, explique-t-elle en faisant allusion à sa contre-performance à Wimbledon, où elle a été éliminée dès le premier tour.
Elle a enregistré de bons résultats à Montréal et New Haven en août, où elle est arrivée en quarts de finale. “Je ne suis pas allée aussi loin que je ne le voulais. Mais il y a eu des points positifs. Ca m’a permis de progresser pour ce tournoi (l’US Open, ndr), confie-t-elle. Et si ça ne passe pas cette fois-ci, ça sera pour le prochain”.