Être une vitrine pour les nouveaux visages du cinéma français, telle est l’ambition du festival « Burning Brighter » qui se déroule du 1er au 10 octobre (en personne au FIAF du 1er au 3 et en virtuel du 3 au 10). Au menu, six longs métrages, six courts et une série télévisée. Leur point commun : ils ont été réalisés par des cinéastes français dont les racines s’étendent de la Côte d’Ivoire au Sri Lanka en passant par le Liban et le Maroc.
Le coup d’envoi de ce festival, soutenu par les Fondations Edmond de Rothschild, sera donné au FIAF par la projection du film « Sous le ciel d’Alice », un film de 2020 sur l’histoire d’amour entre une jeune femme suisse et un Libanais dans le Beyrouth des années 1950. Les films montrés abordent des thèmes variés : la santé mentale (« Un divan à Tunis »), le retour au pays (« Partir ? »), l’identité (« Tout simplement noir ») ou encore l’éducation (« La vie scolaire »). Certains visages ne seront pas complètement nouveaux pour le public américain, même si nombre d’œuvres programmées n’ont jamais été montrées de ce côté-ci de l’Atlantique. Ainsi Soufiane Guerrab (ci-dessus), qui joue le rôle d’un détective dans la série à succès « Lupin », est-il à l’affiche de « De bas étage », sur un dealer qui tente de reconquérir la mère de son fils (2 octobre, 7:30pm au FIAF).
Une table-ronde sur le thème de « la diversité, l’équité et l’inclusion » dans le cinéma en France et aux États-Unis aura lieu le 2 octobre (4pm) en présentiel et en live stream. Il rassemblera Laurence Lascary, co-fondatrice du collectif de promotion de la diversité 50/50, le réalisateur français Yassine Qnia, Melissa Silverstein, fondatrice de l’association Women and Hollywood, et la consultante Yasmina Edwards.