La National Portrait Gallery à Washington propose de célébrer la contribution d’une soixantaine de femmes américaines au rayonnement de la ville lumière, du début du XXe siècle jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, au travers d’une exposition intitulée « Brilliant Exiles, American Women in Paris : 1900-1939 ».
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Une façon de rendre hommage à celles qui ont choisi Paris pour s’émanciper et vivre en toute liberté, comme Sylvia Beach, Josephine Baker, Zelda Fitzgerald, Peggy Guggenheim ou encore Gertrude Stein. Que ce soit dans les arts, la danse, la musique, l’écriture, le théâtre, le journalisme, la mode ou l’édition, ces femmes se sont toutes illustrées avec génie dans leur domaine.
Un exil volontaire pour échapper aux contraintes d’une société américaine puritaine et découvrir une nouvelle liberté, loin des préjugés, qu’ils soient liés à leur genre, leur classe sociale, leur appartenance ethnique ou même à leur orientation sexuelle. À travers plus de 80 œuvres, l’exposition raconte le destin de ces pionnières, « brillantes exilées », qui n’ont pas eu peur de défier les conventions et de changer de continent pour vivre, créer et aimer, en toute liberté.
Organisée par Robyn Asleson, conservatrice à la National Portrait Gallery, l’exposition se tiendra jusqu’au début de l’an prochain (23 février 2025) avant d’être présentée au Speed Art Museum de Louisville, dans le Kentucky (29 mars 2025 au 22 juin 2025), puis au Georgia Museum of Art de l’Université de Géorgie, à Athens (19 juillet 2025 au 2 novembre 2025).