« Les femmes, nous sommes toutes ce que Victor Hugo appelait dans Hernani: ‘une force qui va’. » C’est après ces mots que la première dame Brigitte Macron est repartie, mardi 24 septembre, du Consulat général de France à New York où se tenait le panel du Conseil consultatif du G7 pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Pour assurer la continuité du sommet du G7 à Biarritz, le Conseil constitué d’experts et de personnalités de la société civile internationale se réunissait pour présenter son rapport pour l’égalité entre les sexes, une des priorités de la présidence française du G7 de 2019. Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, était également présente.
Avant que le panel ne dévoile ses recommandations et ses appels à l’action, la Première dame a tenu à prendre la parole pour excuser l’absence du président Emmanuel Macron. « Il a beaucoup de mal à s’extraire parce que le programme est très chargé. Même si en ce moment il est avec Donald, il est avec vous, sachez-le“.
“Il y a trois choses qui intéressent le Président : émanciper, notamment grâce à l’entreprenariat en Afrique, protéger les femmes, et assurer bien sûr une vraie égalité. Là, on a du travail, mais on va y aller, a-t-elle assuré. Ma mesure, c’est l’éducation, des filles, des petits garçons, car tout passe par l’enfance, tout est scellé dans l’enfance ».
Au programme du panel: la présentation des instruments juridiques et financiers de lutte contre les inégalités. Trois grands objectifs sont poursuivis par le Conseil : la protection des femmes contre les violences, l’accès des filles à l’éducation et l’autonomisation des femmes grâce à l’entreprenariat féminin, notamment en Afrique, un partenaire stratégique du G7.
Le panel a été marqué par la présence des deux prix Nobel de la Paix 2018: Nadia Murad, activiste iranienne et ambassadrice des Nations-Unies, et Denis Mukwege, gynécologue et militant des droits humains en République démocratique du Congo. « C’est le début de notre mission », a lancé Nadia Murad. « Nous avons besoin du soutien des hommes. Nous avons besoin de tout le monde de notre côté ».