Musique, mer, soleil, palmiers, jolies filles en minuscules bikinis et gars musclés, tous les ingrédients d’une fête typique de Miami Beach. A cela près que tout le monde est là pour travailler. Jeudi et vendredi, on tournait le clip de « I wanna », le prochain single de Bob Sinclar dans le jardin d’une villa des Venitian Islands, a quelques encablures de Miami Beach.
« I Wanna » fera partie du prochain album de Bob Sinclar « Made in Jamaïca » qui est diffusé sur Internet depuis lundi 6 mars et sera dans les bacs français le 6 avril prochain. Premier extrait de l’album, le titre est chanté par le Jamaïcain Shaggy, rendu célèbre en 2003 par son titre « Mr Boombastic ». Y participent aussi, les membres du groupe roumain « Sahara ».
Très décontractée, la star des DJs français se comporte gentiment avec tous. Sinclar, de son vrai nom Christophe Le Friant, se prend manifestement moins au sérieux que nombre de pseudo-vedettes présentes sur le terrain. La première partie du clip a été tournée la veille dans la célèbre boîte de nuit « Mynt » de Miami Beach. Pour remercier le propriétaire d’avoir accueilli le tournage, Bob Sinclar s’est mis aux platines jusqu’à 3h30 du matin. « Juste un petit remerciement » lance-t-il. « Une ambiance d’enfer » assurent les témoins presque incrédules.
« Made in Jamaïca » est né de l’envie qu’a eue Sinclar de revisiter ses plus grands succès en Jamaïque. Le DJ y est accompagné par l’orchestre « Sly and Robbie », avec lequel Serge Gainsbourg avait enregistré deux de ses disques, « Aux armes et cætera » et « Mauvaises nouvelles des étoiles ».
Au long du tournage, tout roule comme du papier à musique. Seul petit moment de flottement, lorsque la production se demande si on peut vraiment laisser la chanteuse du groupe roumain « Sahara » porter un top tellement transparent qu’il dévoile largement ses seins. Après qu’on le lui a suggéré, elle passera, d’ailleurs, son temps à « oublier » de voiler son anatomie proéminente.
A 40 ans, Bob Sinclar a vendu environ 4 millions de disques depuis le début de sa carrière, dont 1,5 millions de l’opus « Love génération ».
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