Des globules rouges qui affament les tumeurs cancéreuses, des patchs pour lutter contre les allergies à l’arachide, un cœur artificiel physiologique : voilà quelques produits phares mis au point par Erytech, Carmat ou DBV, start-ups françaises du domaine des biotechnologies de la santé.
Lors d’un événement organisé à New York les 25 et 26 juin par le réseau France Biotech, ces start-ups viendront, avec d’autres, se présenter à la communauté financière américaine. Une première.
Pour passer ce grand oral, seules les meilleures sociétés ont été convoquées : l’événement est réservé aux entreprises de ce secteur cotées en bourse – il en existe 52 en France. Une vingtaine d’entre-elles devraient faire le déplacement, selon Pierre-Olivier Goineau, le président de France Biotech. En particulier celles qui veulent développer leurs affaires aux Etats-Unis.
« L’idée, c’est de faire rencontrer nos champions français à la communauté financière américaine, et de montrer à ces investisseurs spécialisés notre politique d’innovation. Nous avons des entreprises solides, indépendantes, en forte croissance, au potentiel de développement prometteur aux Etats-Unis », remarque Pierre-Olivier Goineau.
Le monde des biotech connaît une vraie dynamique en France, affirme cet entrepreneur, par ailleurs directeur général délégué de la société Erytech. « Dans ce secteur, Paris est devenue la place financière la plus importante en Europe, et a surpassé la Suisse, l’Allemagne et l’Angleterre en matière d’IPO. La France offre un écosystème durable pour ce genre d’entreprises, de bonnes conditions fiscales, un bon environnement académique. Nous sommes portés par des vents favorables », affirme-t-il. Seront-ils assez puissants pour conquérir New York ?