Entre nous, le NYC Barber Shop Museum n’a de musée que le nom.
On a quand même tenu à vous présenter ce concept créa’tif – complètement dans l’hair du temps – qui a provoqué une véritable crise d’hipsterie sur les réseaux sociaux lors de son ouverture en juin.
Arthur Rubinoff, un génie du storytelling, a transformé le mini salon de coiffure familial aux racines ouzbeks en un hommage vivant aux barbiers et coiffeurs de tous les temps.
Les coupes – mixtes – et entretien de barbes sont sur rendez-vous mais la visite guidée des lieux, gratuite, assurée par le “general manager”, se fait en mode walk in. La collection vintage est impressionnante, c’est rapide, bien rodé et l’on y apprend plein de choses.
Par exemple, que les emblématiques “barber poles” tricolores, qui ornent les devantures des échoppes de barbiers, faisaient référence aux couleurs du sang. Rouge pour les artères, bleu pour les veines. Et que le blanc symbolisait les bandages, rappelant à chacun le rôle autrefois prépondérant des barbiers en matière de médecine. Pour creuser le sujet, c’est par là.
Ou encore qu’à l’époque médiévale, les apprentis coiffeurs se chargeaient d’aiguiser et de lustrer les épées des chevaliers pendant que le maître prenait soin de leurs phanères.
En observant les scalpels “collector” d’époque et autres ustensiles barbares des arracheurs de dents, on se réjouit que nos amis barbiers n’assurent désormais plus d’actes dentaires ni chirurgicaux!