Les Français de New York ont une nouvelle héroïne: Elisabeth de Kergorlay. La comtesse française installée dans la Grosse Pomme va leur donner leur premier Picard Surgelés: Babeth’s Feast.
“Je me suis clairement inspirée de Picard, reconnait Mme de Kergorlay. Comme beaucoup de Français, en venant aux Etats-Unis, je m’attendais à trouver un concept similaire, mais il n’y avait rien.”
Le futur magasin ouvrira au printemps au 1422 Third Avenue dans l’Upper East Side (à l’emplacement de l’ex-Brasserie Julien, ci-dessus). Il offrira près de 350 produits, “du hors d’œuvre au dessert“. Comme Picard. Des entrées, des herbes, des sauces, des soupes, des plats français et américains et quelques surprises, comme le crumble salé.
Elisabeth de Kergorlay, qui fait partie des investisseurs du Pain Quotidien, sait qu’elle arrive en terrain difficile. Si les Etats-Unis sont le premier marché mondial pour les surgelés, ces derniers trainent une image de “junk food” de ce côté-ci de l’Atlantique. Ces produits souffrent aussi de la concurrence des livraisons à domicile, peu onéreuses et rapides.
Lire: Pourquoi n’y-a-t-il pas de surgelés type Picard aux Etats-Unis?
Comme beaucoup d’autres Français habitués à trainer entre les congelos géants de Picard, Elisabeth de Kergorlay est une convertie de la première heure. A Paris, elle a pris l’habitude de régaler ses invités avec des hors d’œuvres réchauffés et a même organisé des brunches le dimanche à base de produits Picard. “Recevoir est devenu un plaisir“, glisse-t-elle.
Pour faire avaler le concept aux New-Yorkais, il faudra faire preuve de pédagogie, souligne la fondatrice. Leur dire par exemple que les “produits surgelés conservent mieux les vitamines et les nutriments“. Les employés de Babeth’s Feast seront en mesure de prodiguer des conseils sur la préparation des aliments et des repas. Même la présentation des produits ne sera pas laissée au hasard. Ces derniers seront placés dans des boites de couleurs différentes, en fonction de leur nature (dessert, entrée…), pour faciliter leur identification.
Mme de Kergorlay a également recruté le célèbre photographe de mode Gilles Bensimon pour produire de beaux clichés des produits finis. “Les surgelés, c’est le plan D aux Etats-Unis. Nous voudrions faire en sorte qu’acheter du surgelé devienne un choix, dit-elle. Il faut rassurer les consommateurs, leur montrer que ce sont des produits de grande qualité.” L’opération “dégel” a commencé.
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Malheureusement, 86 upper east c’est trop loin vivant dans le Upper West.
Jeune pro toujours à la course, j’aimerai en voir un sur le West Side ou Flatiron District.
A moins qu’ils peuvent faire un partnership avec Fresh Direct ….
Le New yorkais n’etant pas cuisinier de nature, et encore moins organisateur de dinners assis, la clientele se trouverais a priori dans les jeunes assistantes au régime et a la diététique contrôlée. Amy’s marche très bien en surgelé malheureusement, le manque de diversité dans l’offre a mon avis les limitent a gagner une plus grosse part de marché. La plus grosse épreuve n’étant pas a vendre le surgelé a mon avis mais a convaincre que “french food” s’accorde avec “balanced food”. Enfin si le prix est inférieure a un déjeuner a un bar a salade ou au chinois du coin, et le marketing est dynamique et innovateur pour se présenter comme une nouvelle offre alors cela devrais très bien marcher.
Il faudrait rapidement créer un partenariat a la distribution genre fresh direct or amazon sur la cote west.
moi je dis… OMG i’m so excited! j’habite dans le Queens mais pour du bon surgele style Picard, j’irai la bas!