Ils attendent l’évènement avec impatience, certains pour la première fois, d’autres viennent tous les ans. “Ils”, ce sont ces Français qui participent au marathon de New York.
Mais après le passage de Sandy, certains des 5.000 coureurs français engagés dans la course, qui aura bien lieu le 4 novembre a indiqué le maire de la ville Michael Bloomberg, craignent ne pas pouvoir arriver à la ligne de départ à temps. “J’attends cet évènement depuis des mois et je m’y prépare tous les jours. Je devais être à New York lundi dernier et mon vol a été annulé. Pour l’instant, je ne sais toujours pas quand je pars ou si je pars tout court“, confie Marie Delayre, une jeune coureuse qui voit son rêve partir en fumée.
De leur côté, les organisateurs mettent les bouchées doubles pour gérer les problèmes de logistiques causés par l’ouragan. Thomas Cook, une des plus grosses agences de voyage pour les marathoniens français, a créé une cellule de crise pour permettre à tous ses clients de partir. Franck Bondrille, fondateur de Contact USA, une société basée en Floride qui organise notamment la venue de coureurs français à New York, se bat lui contre la montre pour accueillir au mieux les participants. “800 personnes n’ont pas pu partir entre lundi et mercredi. Le plus difficile était de négocier avec les compagnies aériennes pour ajouter des vols. Malheureusement, près de 300 personnes ne pourront pas venir du tout, déclare-t-il. Nous avons dû tout réorganiser et refaire les réservations d’hôtels car tous ceux du sud de Manhattan ont fermé.”
“C’est vrai que la situation complique les choses, surtout pour les gens qui viennent d’ailleurs“, témoigne à son tour Charles Kergaravat, président de BZH New York. “Il n’y a plus d’électricité et de transports dans le sud de Manhattan. Ça va être difficile de les acheminer jusqu’à la ligne de départ. Surtout, nous croisons les doigts pour que les vols ne soient pas annulés…” L’association des Bretons de New York organise tous les ans un repas pour accueillir “les courageux marathoniens et marathoniennes venus de toute la Bretagne“. Le repas sera reporté.
Malgré la “galère“, les Français déjà sur place sont “de bonne humeur et ils comprennent la situation, raconte Franck Bondrille. Beaucoup d’entre eux réalisent leur rêve. Peu importe les conditions, le plus important c’est que le marathon ait lieu.” Le public sera sans doute plus présent que jamais, ce 4 novembre, pour les encourager.
0 Responses
c’est vraiment indécent de parler de “galere” pour des gens qui vont peut etre rater une course.
Combien y a t-il de gens dans le froid, sans eau ni electricite en ce moment a NY deja? Autour d’1 million…