Que Katie Holmes et Tom Cruise se rassurent: ils ne sont pas les seuls à divorcer ces temps-ci. En quelques décennies, le divorce est devenu aussi courant au sein des sociétés américaine que française.
La part de divorces est à peu près équivalente dans les deux pays. En 2010, on comptait deux fois moins de divorces que de nouveaux mariages en France : 130 810 divorces, pour 290 000 mariages, selon les données de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED). Presque le même pourcentage aux Etats-Unis en 2010, avec un peu moins de divorces (872 000 divorces en 2010, contre 2 millions de nouveaux mariages, selon le Center for Diseases Control, le CDC). Ces chiffres nous ramènent dans les deux cas au triste dicton “un mariage sur deux finit en divorce”.
Et pourtant, malgré cet échec matrimonial, les Français se remarient volontiers, et le font nettement plus que les Américains. En 2010, selon les données de l’INED, environ 40% des mariages français étaient pour au moins un des deux membres du couple un remariage. Toujours la même année, selon le National Center for Family Marriage and Research (NCFMR), “seuls” 30% des mariages américains sont des remariages. Un pari dans tous les cas risqué pour ces couples de la deuxième chance puisque, dans les deux pays, leurs probabilités de divorce montent à plus de 60%.