Austin est candidate au label French Tech. Cette initiative lancée l’année dernière par le ministère de l’Economie français pour réunir l’ensemble des acteurs de l’industrie numérique afin de soutenir la croissance des startups françaises s’est en effet rapidement internationalisée. D’abord pour accompagner les jeunes pousses françaises à l’international. Mais aussi, désormais, pour perfectionner l’accueil des startups étrangères en France.
Membre du conseil d’administration du French American Business Council of Austin en charge du dossier French Tech, Christophe Daguet a particulièrement souligné ce dernier point en présentant le projet French Tech Austin devant un parterre d’entrepreneurs français et texans récemment réunis à Capital Factory, l’accélérateur emblématique des Silicon Hills texanes, à l’occasion de la venue d’une délégation d’Angers (la ville jumelle d’Austin en France). « Le message clé, c’est que la France est en train de changer », a appuyé ce dirigeant, responsable de la Stratégie et de l’Innovation du géant de l’informatique Dell, basé dans la banlieue de la capitale du Texas.
« Ici, nous savons tous pourquoi Austin attire. » Il importe maintenant, pour Christophe Daguet et l’équipe de bénévoles qui œuvre avec lui à la constitution de la candidature French Tech Austin, de faire prendre conscience des évolutions intervenues en France avec le succès d’entreprises comme BlaBlaCar, ou la multiplication des projets liés aux objets connectés, se traduisant par une forte présence française au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas.
A l’heure actuelle, « nous sommes en train de réunir les soutiens de partenaires locaux afin de démontrer la présence d’entrepreneurs français à Austin et de soumettre une lettre d’intention aux responsables de l’initiative, qui a déjà essaimé à New York, en Israël et à Tokyo », a détaillé Christophe Daguet. « Par la suite, nous examinerons quelles sont les entreprises locales du numérique qui souhaitent développer leur activité en Europe. »
Cette tâche s’annonce également d’envergure. Rien qu’à Capital Factory, « plusieurs startups ont déjà des clients en France », indique le directeur des relations internationales de l’accélérateur, Fred Schmidt.
Le French American Business Council of Austin espère avancer rapidement et décrocher le label French Tech d’ici la prochaine édition du festival international de musique, d’internet et de cinéma South by Southwest, au mois de mars. Toute personne intéressée par le projet est invitée à contacter l’association via leur site web.