Le cowboy français du Texas Yvan Jayne a lancé sa marque de vêtements, Adrenaline Addiction, des casquettes et T-shirts arborant deux A symétriques, des cowboys à cheval ou la silhouette de l’Etat du Texas. « L’idée m’est venue l’été dernier, pendant que j’étais en France, où j’ai participé à une dizaine de rodéos et renoué des contacts au sein de cette communauté très unie, où tout le monde se connaît », raconte ce trentenaire résidant dans la région de Dallas. Il est actuellement classé 21e au classement All American ProRodeo Series des bareback riders (les cowboys qui montent des chevaux sauvages à cru avec pour objectif de rester au moins huit secondes sur leur dos).
« Il y a des fans de rodéo en France. Or le terrain de la mode western est vide. J’ai donc pensé qu’il y avait du potentiel pour une marque un peu ‘edgy’ », qui démontrerait l’actualité du mode de vie cowboy. Et de fait : « J’ai déjà deux revendeurs en France, et je suis en train d’en recruter un troisième en Belgique », indique Yvan Jayne, qui passe actuellement « quatre jours par semaine en rodéos et les trois autres à la poste » pour expédier ses produits aux quatre coins des Etats-Unis et en Europe.
« Je ne deviendrai pas millionnaire avec cette activité, mais depuis que j’ai commencé à sponsoriser un ami bareback rider et un autre bull rider en fin d’année dernière, en amont de la saison de rodéos, j’ai pratiquement plus de succès ici, aux Etats-Unis », raconte ce serial entrepreneur, déjà à la tête d’une société de voyages en France, Lost In Provence, et propriétaire de plusieurs maisons qu’il loue dans la région d’Huntsville, où il a étudié et enseigné le français après être arrivé au Texas dans le cadre d’un séjour linguistique.
« Je fais des choses qui m’amusent. Adrenaline Addiction, c’est un projet de passionné, comme ces marques de surf type Rip Curl, qui ont commencé dans un garage. » Et même si la marque repose pour l’instant sur les dons d’autodidacte de son fondateur sur Photoshop et une boutique en ligne Shopify, elle ne veut pas se cantonner aux circuits rodéo et vise tout celles et ceux qui survivent «grâce à l’adrénaline », si l’on en croit le pitch de la marque.