Considéré comme un pionnier du modernisme et chef de file du fauvisme, mouvement pictural caractérisé par l’emploi de couleurs vives se démarquant de l’impressionnisme, Henri Matisse (1869–1954) fut l’un des plus grands peintres de la première moitié du XX siècle. Admiré par Pablo Picasso, le Français a également inspiré des artistes américains de l’expressionnisme abstrait tels que Mark Rothko.
Mais en dépit du succès que Matisse rencontra de son vivant, il se remit constamment en question. En faisant plusieurs exemplaires, voire des séries d’images aux couleurs altérées, il mena un dialogue constant avec ses œuvres précédentes, toujours à la recherche de la “vraie peinture”. Dans une grande exposition dédiée à l’artiste originaire du Nord-Pas-de-Calais, du 4 décembre au 17 mars 2013, le Metropolitan Museum of Art (Met), présente cet aspect particulier de la peinture matissienne. “Matisse : A la recherche de la vraie peinture” réunit 49 tableaux colorés dont les célèbres “Le rêve” (1940), “La France” (1939) ou encore “Le jeune marin” I et II (1906).
Et ceux qui ne peuvent pas se rassasier de Matisse ont la possibilité de descendre au Museum of Modern Art (MoMA). Une exposition intitulée “New to the Print Collection: Matisse to Bourgeois” montre jusqu’au 7 janvier une sélection de monotypes de l’artiste français.