Atelier Prélude fête les beaux jours. Dans sa boutique de Bush Street, la créatrice et responsable de la marque, Virginie Suos, organise un événement ce mercredi 20 mars pour marquer l’arrivée du printemps. Au programme: présentation de la collection printemps/été, des conseils mode donnés par une styliste professionnelle (Caroline Ahr), de la bonne musique française et quelques boissons à siroter entre deux essayages.
Bien plus qu’un événement promotionnel, Virginie Suos y voit une opportunité de rencontrer les voisins et s’entraider entre commerçants et artistes – français ou américains. “C’est une manière de se soutenir les uns les autres dans le milieu de l’art, de la mode tout en valorisant la communauté française”. Le mois prochain, Atelier Prélude exposera le travail d’une peintre française, Léa Dufourd-Sharabash.
Atelier Prélude, c’est un subtil mélange d’authenticité, de produits éco-responsables, parfois faits à la main, de matières naturelles et un style très parisien que l’on retrouve dans chacune des pièces vendues. “Quand j’ai décidé de me lancer il y a quatre ans, avance la jeune femme, je me suis rendue compte qu’il y avait une vraie demande pour des vêtements naturels et tendance, une recherche de qualité sans pour autant se ruiner. Ajoutez à cela une touche française et le concept était né.”
Avant d’ouvrir sa boutique, Virginie Suos vendait ses propres modèles en ligne. Elle a commencé sur kickstarter en 2015 avec une nuisette en coton qu’elle avait dessinée. “J’ai compris qu’il y avait un potentiel à exploiter et j’ai donc continué jusqu’à ouvrir ma propre boutique en septembre”. Aujourd’hui, elle fait moins de créations et privilégie les collaborations avec des marques éco-responsables qui partagent les mêmes valeurs qu’Atelier Prélude. Sa clientèle compte essentiellement des femmes d’affaires américaines.
Parmi ses fournisseurs, on compte quelques maisons françaises et des partenaires internationaux basés pour la plupart en Asie. “Je travaille avec des marques françaises notamment pour tout ce qui est chemises, mais plus le temps passe plus je collabore à l’international. Évidemment, ça dépend des matières. Pour le cachemire, je me fournis au Népal. Pour la soie, ça va être l’Inde par exemple.” Dans les mois et années qui viennent, Virginie Suos espère développer sa marque à l’ensemble de la Bay et pourquoi pas, dans le reste des États-Unis.