On connaissait Atari pour ses jeux vidéo. La marque, rachetée en 2013 par le Français Frédéric Chesnais, veut désormais prendre la vague des objets connectés.
Atari a annoncé fin mai un partenariat avec la start-up française Sigfox spécialisée dans les réseaux de communication de l‘internet des objets (IoT). Basée dans la région de Toulouse, cette étoile montante du secteur a levé l’an dernier 100 millions d’euros grâce à sa solution technologique qui permet aux objets de communiquer entre eux à courte portée. Son réseau est déployé aujourd’hui dans une vingtaine de pays, dont les Etats-Unis.
“Je connais Ludovic Le Mohan (co-fondateur de Sigfox, ndr) depuis plusieurs années, et on suivait nos évolutions respectives. Nous allions tous les deux dans le bons sens, explique Frédéric Chesnais. Pour nous, c’est un nouveau pan d’activité qui touche les entreprises et les particuliers. On sous-estime l’importance de ces objets aujourd’hui. Dans les prochaines années, chaque foyer aura des dizaines voire des centaines d’objets connectés.”
Le partenariat entre Atari et Sigfox doit aboutir au lancement début 2017 d’une nouvelle gamme de produits Atari équipés de la technologie Sigfox – des “puces” qui rendront les objets localisables. Mais le patron reste muet sur quels produits seront lancés. “Ce seront des produits dans le domaine de la sécurité, des animaux de compagnie, de la maison et du lifestyle, glisse-t-il. Les puces durent trois-cinq ans et n’ont pas besoin d’être rechargées. Si vous avez une puce dans un bagage par exemple, vous allez pouvoir savoir où se trouve le bagage. On peut aussi s’en servir pour détecter les mouvements de portes, suivre des animaux de compagnie ou calculer l’évolution du niveau des fleuves. Il y a énormément d’applications écologiques notamment.” Il est loin le temps de “Pong” .