(Article partenaire) Entre “Obamacare” et “Trumpcare”, il est parfois difficile de s’y retrouver, surtout quand on a une assurance internationale. Eric Thoby, directeur d’AgoraExpat, société française spécialisée dans la distribution de solutions d’assurance-santé pour les entreprises et les particuliers, répond aux questions de French Morning sur les changements qui attendent les Français installés aux Etats-Unis.
French Morning: L’administration Trump cherche à remettre en question “Obamacare”, le système de couverture médicale créée par Barack Obama. Comment cela va-t-il impacter les Français ici ?
Eric Thoby: Les plus grands changements interviennent sur l’assurance des particuliers plus que sur celle des entreprises. À partir du 1er janvier 2019, le “mandat individuel” créé par Obamacare, qui impose à la plupart des Américains de se doter d’une assurance même basique sous peine de pénalité fiscale, est supprimée. Jusqu’à présent, les résidents fiscaux aux Etats-Unis devaient fournir un certain nombre de formulaires pour leur permettre d’être exonérés de cette pénalité. À partir de janvier, il y aura donc plus de souplesse dans le choix des contrats d’assurance. C’est plutôt une bonne nouvelle pour les Français résidents fiscaux aux Etats-Unis car certains avaient des assurances internationales qui n’étaient pas conformes aux règles imposées par Obamacare en terme de couverture minimale effective.
Cela veut-il dire que les Français seront libres de conserver leur assurance internationale dorénavant ?
Oui et non. Certains Etats dont le gouverneur est démocrate pourraient décider de continuer à imposer des pénalités en cas d’assurance non-conforme. La différence est que celles-ci s’appliqueraient au niveau des Etats fédérés, et non plus au niveau fédéral. Depuis les élections de mi-mandat, tout est en suspens. Il faudra faire attention aux règles qui seront adoptées dans les mois qui viennent. Le débat dépendra de chaque Etat.
Le marché américain des assurances peut être terrifiant pour un Français. Quels critères prendre en compte quand on choisit son contrat ?
Le premier critère est le prix. Un jeune Français qui arrive aux Etats-Unis pour monter son business ou travailler de manière indépendante, n’ayant pas un budget énorme, peut choisir de recourir à des solutions d’urgence par exemple. Le second critère porte sur les garanties offertes par le contrat. De ce critère découle le prix. Si un client a un cancer, un traitement en cours ou une grossesse, les options vont être plus limitées car il faut trouver des compagnies qui prennent en compte ce que l’on appelle les “conditions pré-existantes”, des situations médicales connues au moment de souscrire à l’assurance. Les contrats d’expatriés ne sont pas toujours adaptés à leurs cas de figure car des délais de carence et des plafonds s’appliquent dans certaines situations.
Comment aidez-vous les Français qui cherchent à s’assurer ?
Le marché américain de l’assurance est complexe. On a besoin de bien expliquer les choses. Il y a les Français installés aux Etats-Unis depuis longtemps qui ne sont pas surpris par le coût. Mais les autres le sont. Je dis toujours qu’il faut budgeter: si on est célibataire, il faut compter 500 dollars en moyenne pour s’assurer; 1.500-2.000 dollars pour une famille. On peut toujours trouver des solutions moins coûteuses mais il faut s’assurer que cela correspond aux besoins. AgoraExpat, qui est présent aux Etats-Unis, permet de bien analyser ces besoins et d’orienter les clients le mieux possible vers des solutions qui vont à la fois répondre à la problématique du coût et du besoin (soins préventifs, étendue de la couverture, accès au réseau de médecins…). Le coût de l’assurance peut soudainement devenir exorbitant si les besoins ne sont pas bien évalués.
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