A 13 ans dans l’orchestre philharmonique de Berlin, à 17 dans celui de New York, Anne-Sophie Mutter, violoniste de légende, a visiblement le sens du rythme.
Née en Allemagne, elle a commencé à jouer du piano à l’âge de 5 ans mais s’est rapidement orientée vers le violon, avec le succès qu’on lui connaît. Très rapidement, son talent est reconnu, Anne-Sophie Mutter arrête ses études pour se consacrer entièrement à la musique. Son ascension ne s’est pas arrêtée. Les plus grands ont composé pour elle : Henri Dutilleux, Krystok Pendereck, Witold Lutoslawski, Wolfgang Rihm ou encore Sofia Gubaidulina. En 1988, elle fait sa première apparition aux Etats-Unis en se produisant dans le très renommé Carnegie Hall, où Duke Ellington, Billie Holliday ou les Beatles ont joué avant elle.
Alors qu’elle a fêté son 35e anniversaire l’an dernier, Anne-Sophie Mutter revient en mars aux Etats-Unis, à San Francisco. Le 4 mars, accompagnée au piano par Lambert Orkis, elle se produira sur la scène du Davies Symphony Hall. Au programme : Mozart, Schubert, Saint-Saëns et Lutoslawski. Une bien belle réunion en perspective…