«Ici, tout est authentique. On est loin de ces bistrots français complètement américanisés et qui finalement ne ressemblent pas à la plupart des restaurants français». Matt Hamilton est lui un “authentique” new-yorkais de Long Island, mais il travaille dans un resto français plus vrai que nature.
Tables, banquettes, lanternes et même le bar ont été importés de France. Si Matt Hamilton a tenté de restaurer à la perfection le décor des petits troquets français, c’est parce qu’il aime la manière dont les Français conçoivent les repas. «Au contraire des Américains qui déjeunent ou dînent parce qu’ils ont un break, les Français prennent véritablement plaisir à manger».
Lui-même avoue adorer manger. Son enfance à Long Island entre un père cuisinier, un grand-père boucher et un autre poissonnier, lui a donné le goût des vraies choses. Mais ce n’est qu’au cours d’un voyage au Japon qu’il découvre véritablement toutes les possibilités qu’offre la cuisine et qu’il décide de devenir chef.
Fort de ses expériences culinaires en Toscane et en Provence, Matt Hamilton rentre définitivement à New York en 1999 avec une idée précise, celle de proposer une cuisine familiale et moderne.
Bien que le Belcourt appartienne à Mr. Mehenni, qui possède d’ailleurs plusieurs restaurants dans le quartier, Matt Hamilton a décidé d’y travailler car l’ambiance correspondait à sa façon d’appréhender la cuisine.
Le confit de lapin, le steak aux oignons ($16) ou les poires pochées ($6) témoignent de l’importance de la cuisine traditionnelle pour le jeune chef. Mais, souligne-t-il, “une cuisine comme on en mange vraiment dans les bistrots français”. Manière de se démarquer des pastiches de bistrots parisiens comme on en voit tant à New York.
Comme dans un “vrai” bistrot parisien, Matt Hamilton réinterprète donc à sa sauce le terroir, comme avec son hot dog au boudin blanc ($8).
Sa cuisine est également très imprégnée de ses voyages en Méditerranée et plusieurs plats sont issus de recettes italiennes ou espagnoles.
A propos de son menu, Matt est catégorique sur le futur succès du Belcourt : «Je sens que les New Yorkais vont adorer cette cuisine originale mais très sincère».
Belcourt, 84 East 4th Street. Tel : 212 228 8414 PLAN
Ouvert pour le dîner et pour le déjeuner à partir du 23 octobre.
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Le restaurant Belcourt n’appartient pas au chef Hamilton et ce n’est pas lui qui l’a construit.
Il est employé du restaurant
Le mérite revieent à Mr. Mehenni propriétaire du restaurant NOMAD, cuisine North africaine situé à la 2eme ave entre la 4 et 5eme rue.
Merci pour votre correction
Daniel D