L’ancien vice-président de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), Alain Ouelhadj se hisse à la tête de l’institution. Le Français de 61 ans, installé depuis neuf ans à Miami, a été élu président par le conseil d’administration le 16 janvier et succède ainsi à Gary Birnberg.
Diplômé d’HEC, Alain Ouelhadj n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a occupé diverses fonctions au sein d’associations professionnelles pendant plus de vingt ans en France. L’entrepreneur, qui dirige actuellement la société Alda Design, spécialisée dans le mobilier de bureau, a été tour à tour membre du comité exécutif, secrétaire, trésorier et même président. Une expérience personnelle qu’Alain Ouelhadj souhaite mettre à profit afin de développer la FACC à Miami. « Je veux avant tout m’inscrire dans la continuité de mon prédécesseur, qui a dû prendre du recul sur ses fonctions à cause d’un manque de disponibilité, mais quelques ajustements sont à effectuer ».
Le nouveau président souhaite en effet mettre l’accent sur la partie entreprise de l’institution en améliorant les services existants tout en en créant de nouveaux. « Nous allons mettre en place des comités par corps de métier afin que chaque professionnel puisse partager son expérience. Cela permettra aux autres de ne pas reproduire les mêmes erreurs, les difficultés sont nombreuses surtout dans un pays qui n’est pas le nôtre », indique Alain Ouelhadj qui cible les entrepreneurs français, mais pas seulement. « Nous devons également nous adapter car de plus en plus de groupes internationaux délocalisent leur siège en Floride, et de nombreuses entreprises américaines souhaitent par ailleurs conquérir le marché français, c’est également notre rôle de les accompagner ».
Un nouveau challenge qu’Alain Ouelhadj se dit prêt à relever, épaulé notamment par Patricia Bona, la nouvelle vice-présidente qui rejoint Hubert Surville et Christophe Poilleux dans cette fonction, ainsi que par Pascale Villet, la directrice. « Nous avons également renforcé les rangs de l’institution avec trois employés et plus qu’un seul stagiaire, car il était essentiel de faire appel à des personnes d’expérience pour écouter et satisfaire les besoins de nos membres en leur trouvant des opportunités commerciales ».
Ainsi, Alain Ouelhadj espère encourager de nouveaux entrepreneurs à rejoindre les 200 membres que compte déjà la FACC. « Je ne dis pas que tout se fera en quelques jours, cela va prendre du temps, mais il était essentiel de redéfinir la stratégie et de fixer de nouveaux objectifs ».