L’artiste française Agnès Bourély revient avec une nouvelle exposition intitulée « L’oubli agité de ce qui nous exile » à la galerie d’art Barbara Davis. Dans cette rétrospective qui se tiendra jusqu’au 27 avril, l’artiste évoque comment elle vit la distance avec la France sur des tableaux grand format: des diptyques et triptyques où la technique de la couleur est ce qui guide la construction du tableau.
« C’est un oubli qui n’est pas tranquille, on peut le voir dans le mouvement qui relate d’une certaine agitation ». L’artiste cherche, raconte et dépeint ses sentiments dans la toile, par les contrastes et par le jeu de l’encre grasse et de l’eau. L’ensemble évolue au gré de son inspiration. Son procédé de création est toujours dû au hasard indiquant que l’abstrait est continuellement narratif. « Mon interprétation est proche de celle de l’interprétation musicale. C’est un thème avec des variations, un processus que je retrouve dans la construction de mes œuvres», explique cette diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Angers.