Facebook n’en finit plus de sortir des écrans d’ordinateurs pour arriver directement dans nos vies. Le nombre d’ “events” ou de pages fans ayant permis aux utilisateurs de se rencontrer dans la vraie vie se compte désormais par milliers et il est fort probable que notre vie ressemble à ça sous peu.
C’est cette tendance qui a inspiré trois Français, Ralph Feingold, Matthieu Stefani et Stéphane Assayag, dans la création de leur “relationship bracelet”. Leur credo : “recréer des relations dans la vraie vie, en affichant son statut affectif, comme sur Facebook, mais sur son poignet.” Ces bracelets en silicone, les “buump”, proposent donc un choix d’une dizaine d’inscriptions, cinq pour les statuts (dont “it’s complicated”, “in an open relationship”, “single”), cinq pour “à la recherche de” (“fun”, “dating”, “whatever I can get”, etc…). De quoi afficher IRL (in real life), la vie privée qu’on étale déjà sur le réseau social.
Mais le concept ne s’arrête pas là puisqu’il existe même un code couleur et quatre commandements. Chaque combinaison possède sa signification : deux bracelets roses indiquent qu’on est gay, être “too nice for you” s’illustre par un bracelet “célibataire” et “à la recherche d’amitié”, la “midlife crisis” se caractérise quant à elle par les bracelets “married”, “it’s complicated”, “looking for fun”. Au total, cent compositions possibles qui ne manqueront pas de transférer les commentaires agacés du “wall ” à la bouche de votre conjoint si vous oubliez de mettre votre bracelet “in a relationship” en partant au travail. Ne le prenez pas à la légère, cela a déjà tué une femme. Drame à part, le concept séduit de 16 à 55 ans avec un intérêt particulier du côté de la communauté gay aux dires des créateurs.
Est-ce que ces bracelets vont réellement permettre aux personnes de se reconnecter ? Vont-ils favoriser les histoires d’amour (ou autres) ? Peut-être pas, mais cela donnera sûrement une raison à votre prétendant(e) de vous taquiner cet été. 8.000 personnes “like” déjà le concept sur le fameux réseau social.
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