De la diplomatie, mais aussi du business. Emmanuel Macron a profité de sa visite d’Etat à Washington pour rencontrer, mardi 24 avril, une trentaine de grands patrons américains.
L’échange, qui a eu lieu en marge d’un déjeuner au Département d’Etat à l’invitation de Mike Pence, a rassemblé des poids lourds de différents secteurs, comme Jamie Dimon (PDG de JP Morgan Chase), Stephen Hayes (PDG d’United Technologies) ou encore le patron du fonds d’investissement Kohlberg Kravis Roberts & Co Henry Kravis. Le PDG français de Best Buy, Hubert Joly, membre de la délégation présidentielle, était également de la partie.
La société de logiciels de gestion de clientèle Salesforce, présente à la rencontre, a annoncé le matin même un investissement de 2,2 milliards de dollars sur cinq ans pour renforcer sa présence en France. L’Elysée a également indiqué qu’un “grand partenariat” entre une entreprise française dans le domaine de l’IT et un “grand groupe du numérique américain” sera annoncé mercredi 25 avril.
Devant ce parterre de décideurs, qui représentent 7 à 10 milliards de revenus et 40 à 50.000 emplois en France selon les estimations de l’Elysée, le président français a rappelé les réformes du marché de l’emploi entreprises par le gouvernement et réaffirmé que “France is back” (“La France est de retour”). Ce message est martelé par le président et ses soutiens depuis janvier et le forum économique mondial de Davos.