“Mon rêve, ce serait de faire un hôtel à New York. J’adorerais ça”, dit Sarah Lavoine en regardant l’Hudson River derrière ses lunettes de soleil, sur la terrasse du Standard High Line, où elle loge pour quelques jours.
“New York, c’est ma seconde ville après Paris. J’y ai vécu un an dans une école de théâtre après mon bac, et j’y viens tout le temps, parfois même pour un ou deux jours. Je m’y sens chez moi”, poursuit-elle, resplendissante dans son style “effortless” chic : baskets noires, pantalon kaki, t-shirt blanc, et cheveux légèrement en bataille.
Décoratrice d’intérieur, designeuse de ses collections d’objets pour la maison, Sarah Lavoine est devenue une petite vedette à Paris. La femme de Marc Lavoine, avec qui elle a eu trois enfants, est la coqueluche d’Elle Décoration, Madame Figaro et de Marie-Claire Maison, incarnant un style moderne bobo, très “chic parisien” et intemporel.
Sarah Lavoine est à New York pour tester sa potentielle clientèle américaine au salon Wanted Design, où elle aura un stand jusqu’au lundi 16 mai (le salon est ouvert au grand public les samedi 14 et dimanche 15 mai).
“On arrive sur la pointe des pieds, et on va voir comment ça se passe”, commente Edouard Renevier, le directeur de la Maison Sarah Lavoine. “C’est la première fois qu’on participe à un salon. Même en France, on ne le fait pas, on n’en a jamais eu le besoin”, poursuit Sarah Lavoine.
Car la Maison Sarah Lavoine tourne déjà très bien. Elle emploie 20 personnes dans son agence basée dans le 1er arrondissement, a ouvert deux boutiques à Paris. Les hits de ses collections : les appliques en forme de bulbe en verre ou encore les miroirs aux formes courbées.
Ce printemps, la designeuse de 43 ans, qui est par ailleurs la fille d’un ancien directeur de Vogue, a fait une collection d’objets pour Monoprix. Elle lancera un parfum avec Atelier Cologne à la rentrée, et vient de terminer la décoration d’un hôtel, rue Saint-Roch, et la décoration du siège de L’Oréal Luxe à Levallois.
Elle travaille aussi sur une ouverture de boutique à Londres. New York, c’est le rêve d’après. Elle ne part pas de rien : depuis deux ans, Barney’s vend certains de ses objets à New York. “Ils nous disent que ça marche bien, donc tant mieux.”
Ses projets new-yorkais passeront par l’ouverture d’une boutique. “On est en train de réfléchir à l’endroit.” SoHo, le West village… “Les espaces ici sont dingues. Mais c’est une étape difficile, et beaucoup nous disent que ce n’est pas évident sans partenaire américain.” Egalement dans les cartons : la décoration d’un futur restaurant français à New York, la distribution de ses objets dans certains magasins…
A l’automne, son livre Ainsi soit style, les secrets du chic parisien, sorti fin 2015 en France chez Fayard, sera publié en anglais aux Etats-Unis. Un livre où elle partage ses “astuces déco, adresses préférées, recettes de cuisine simplissimes, trucs mode et beauté faciles pour avoir du style du soir au matin”, nous promet la description.
Une dose de people, un peu de mode et de chic parisien : le cocktail a tout pour réussir en Amérique, et mettre Sarah Lavoine sur orbite.
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Pas besoin de celle ci qu’elle reste donc en france a porter la “bonne parole” comme l’a fait son mari sur les clandestins en France, qui d’après, elle et son mari, il fallait que la France accueil …mais pas chez eux bien sur!! écoeurant
Ce qui est écœurant c’est votre racisme et l’étalage honteux de vos préjugés. Rentrez donc en France. Ici vous faites honte.