C’est l’une des chansons-phares de Johnny. La superbe “Quelque chose de Tennessee” ne rend pas hommage à l’Etat américain, mais bien au dramaturge Tennessee Williams, auteur d’Un tramway nommé Désir. Sortie en 1985, elle s’est vendue à 250.000 exemplaires.
La petite histoire derrière “Hey Joe” remonte à 1966. Johnny Hallyday propose à un certain Jimi Hendrix de faire sa première partie lors d’une série de concerts en France en octobre. Hendrix aurait joué son “Hey Joe” à l’Olympia à Paris au terme de la tournée. Selon Johnny, Hendrix l’aurait appelé au moment d’enregistrer la chanson à Londres pour l’encourager à faire la version française, qui sortira en 1967.
https://www.youtube.com/watch?v=19824m96to0
Voici une chanson qui symbolise parfaitement les influences américaines de Johnny Hallyday. Issu de son album de 1996 “Destination Vegas”, “Rouler sur la rivière” est l’adaptation française du mythique “Proud Mary” de Creedence Clearwater Revival, groupe de rock des années 60-70. Dans la version de Johnny, il n’est pas question de Memphis, de Nouvelle-Orléans ni de quelqu’un qui “quitte son bon travail dans la ville“, mais plutôt d’un type qui arrête “son job au garage“.
https://www.youtube.com/watch?v=himFJ8e10rg
Même si Johnny Hallyday était surnommé l'”Elvis français”, les deux hommes ne se sont pas rencontré, comme Johnny l’a laissé entendre dans l’émission “C à vous” en 2014. Ils ont failli se retrouver pourtant dans la même chambre d’hôtel, celle du chanteur-comédien Sammy Davis à Atlantic City en marge d’un concert du “King”. Mais ce dernier, malade, aurait décliné l’invitation de Davis à les rejoindre. “Celui que tu préfères” est inspiré du “Teddy Bear” d’Elvis Presley. Il est sorti en 1964, sept ans après le hit d’Elvis.
Même s’il n’était pas connu aux Etats-Unis, Johnny Hallyday aura fait voyager toute une génération en Amérique à travers ses hymnes rock devenus des icônes. Ici, il nous lance de “Bons baisers d’Alabama” en 1982.
https://www.youtube.com/watch?v=_7Y2GmhNY9A
Dans ce morceau chanté-parlé sur fond d’airs patriotiques américains, Johnny déclare sa flamme aux Etats-Unis, “une route sans feux rouges“, qui “m’invite à passer Noël dans le Tennessee et à faire du cheval dans la West Virginie” et où l’on croise “une fille en jeans” qui se balade le long du Mississippi.