« Je serais ravie d’avoir 40 ou 400 dossiers », explique Katharine Bride, présidente de BZH New York, l’association des Bretons de la ville. Avec l’Union Alsacienne (UA) et le Consulat de France à New York, elle a annoncé, mercredi 26 janvier, la création d’un fonds de 45 000 euros pour venir en aide à tout entrepreneur français dont l’activité a été affectée par la Covid.
Les dossiers sont à déposer entre le mardi 1er février et le dimanche 27 mars (remplir le formulaire ici). « C’est une enveloppe relativement petite, mais si l’on en croit les personnes qui nous ont contactés, cela fait une vraie différence », observe Andréa Markson, la présidente de l’UA, qui rassemble les Alsaciens et les amis de l’Alsace dans la Grosse Pomme depuis plus de 150 ans.
Le fonds découle d’une initiative similaire lancée par BZH à l’été 2020 pour aider les restaurateurs français de la ville. Dans le cadre de sa campagne #BZHNYTogether, l’association avait ventilé près de 5 880 dollars entre différents professionnels de ce secteur très affecté par la crise sanitaire. Cette somme a été rassemblée au moyen d’une campagne de crowdfunding et de la ré-affectation partielle d’une aide accordée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dans le cadre du dispositif STAFE de soutien au tissu associatif français dans le monde.
Les 45 000 euros du nouveau fonds proviennent d’un autre programme du Quai d’Orsay qui vise, lui, à subventionner spécifiquement les associations venant en aide aux Français de l’étranger – appelées « Organismes locaux d’entraide et de solidarité » (OLES) dans le jargon administratif. Ces derniers sont complémentaires de l’action des consulats.
Les aides seront réparties entre trente entrepreneurs du Tri State Area (New York, New Jersey, Connecticut) sans condition de secteur d’activité. Pour postuler, il faut avoir la nationalité française, détenir au moins la moitié du business et pouvoir justifier d’une perte de revenus d’au moins 20% entre 2019 et 2020. Priorité sera donnée aux plus fragiles. Les subventions arriveront dans le compte en banque des bénéficiaires en mai. « L’argent peut aider à couvrir une facture d’assurance ou d’électricité, garder un employé, résume Katharine Bride. C’est un tracas en moins dans l’esprit de l’entrepreneur. »
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