[Article partenaire] Investir dans l’immobilier de l’autre côté de l’Atlantique, et à New York plus particulièrement, peut faire peur : comment se porte le marché ? Faut-il attendre ou acheter maintenant ? Votre bien risque-t-il de perdre de la valeur ? Où acheter : à New York même ou aux alentours ?
French Morning s’est entretenu avec Yann Rousseau, Directeur associé de l’agence BARNES New York, afin de faire le point sur la situation du marché immobilier new-yorkais et en périphérie, notamment dans le Westchester et Connecticut.
En termes d’immobilier, New York a connu une très forte activité en 2022 et ce jusqu’à l’été, avant de faire face, en septembre, à une réduction significative du nombre de transactions. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse : d’une part, la situation économique américaine en fort ralentissement, avec une augmentation des taux d’intérêt, une inflation galopante et une dépréciation des valeurs boursières, notamment dans le secteur de la tech. D’autre part, la situation géopolitique en Europe – avec la chute de l’euro et la guerre en Ukraine – qui a entraîné une baisse de la quantité d’acheteurs étrangers.
« Tous ces facteurs cumulés ont entraîné une diminution du nombre d’acquéreurs sur le marché new-yorkais, explique Yann Rousseau. Cependant, comme New York est un marché solide, il n’y a pas eu de baisse de prix. Le marché s’est équilibré tout seul ».
L’agent immobilier continue : « Quand on dit que le marché immobilier américain est en crise, il s’agit en réalité d’autres destinations, pas de New York. Ici, c’est resté tout à fait stable, il y a même eu une légère augmentation en fin d’année 2022. On a effectivement observé assez peu de transactions, mais il s’agissait de transactions saines, au prix du marché ».
« À chaque crise, qu’elle soit sanitaire, pétrolière, économique, ou encore suite au terrorisme, le marché à New York a certes ralenti, mais s’est toujours rattrapé très rapidement ensuite », précise le broker. Et en effet, l’histoire semble confirmer les propos de Yann Rousseau : depuis les années 70, le marché new-yorkais est en constante croissance (+3% par an en moyenne). « Davantage qu’une crise, le marché new-yorkais est plus simplement en hibernation et repart déjà de plus belle au printemps ».
Acheter à New York s’inscrit ainsi complètement dans une stratégie de long terme. « Contrairement à d’autres villes américaines, les prix ne risquent pas de baisser à New York. Il est donc toujours temps d’y investir et de réaliser une plus-value par la suite ».
Par ailleurs, le marché du locatif bat son plein : les prix des locations ont augmenté de 30% depuis l’année dernière et se maintiennent. C’est donc le bon moment pour investir dans du locatif. « Les meilleurs biens pour le locatif, ce sont ceux qui sont en plus forte demande, soit les studios (car en entrée de gamme de prix) soit les appartements de grande taille (trois chambres ou plus) car ils sont en inventaire très restreint sur New York », conseille Yann Rousseau. Également, pour faciliter la location, le choix du quartier est primordial.
« On a assisté à quelques très grosses transactions à NoLita dernièrement, un micro-quartier à l’est de Soho. Ces transactions ont confirmé ce que nous voyons depuis plusieurs années ; à savoir que la partie sud-est de Manhattan se gentrifie de plus en plus » déclare Yann Rousseau.
Pour conclure, le marché immobilier new-yorkais reste fidèle à lui-même, et offre toujours des opportunités d’investissements sûrs, stratégiques et durables. Cependant, New York est une ville cosmopolite et dynamique, qui attire des investisseurs du monde entier. Les prix au mètre carré y sont donc très élevés. Si vous souhaitez de grands espaces, le ticket d’entrée peut donc très vite monter. Dans ces cas-là, les villes périphériques à New York peuvent être une solution intéressante.
Certains comtés voisins offrent un cadre de vie très agréable, à des prix plus abordables que New York, tout en restant proches de la Big Apple. Accessibles en train, le Connecticut et le Westchester se sont retrouvés sous le feu des projecteurs lors de la pandémie de COVID, comme nous l’indiquait Yann Rousseau lors d’une interview en 2022.
Loin du brouhaha de la ville, ces comtés calmes et verts offrent de magnifiques paysages, de nombreuses activités extérieures, de très bonnes écoles et surtout de plus grands espaces.
« Le marché du Westchester et celui du Connecticut fonctionnent à peu près de la même manière, explique Yann Rousseau. Nous sommes actuellement sur des marchés d’acheteurs, c’est à dire que les transactions sont généralement à l’avantage de ces derniers ». Historiquement cependant, le Westchester et le Connecticut sont plutôt des marchés de vendeurs. Si vous souhaitez acheter, c’est donc le moment.
« L’inventaire est en forte baisse, mais comme le nombre de ventes n’augmente pas non plus, les prix se maintiennent. On remarque même une légère hausse des prix », continue le broker. Une bonne nouvelle donc : possibilité de plus-value lors de la revente.
« Par ailleurs, nous sommes actuellement sur des marchés plutôt liquides, avec un temps de mise en marché de 60+ jours », continue Yann Rousseau. À titre de comparaison, à New York, le temps de mise en marché est d’environ 100 jours.
Concernant les prix, ils sont, sans surprise, nettement inférieurs aux prix new-yorkais. Dans le Westchester par exemple, comptez environ $380 au square feet, un prix de vente médian de $700 000, et un prix moyen d’un million de dollars. Selon Yann Rousseau, « cette différence entre le prix médian et le prix moyen témoigne d’un marché immobilier plutôt haut de gamme, avec des propriétés de luxe qui tirent la moyenne vers le haut ».
Pour le Connecticut, les prix sont de l’ordre de 20% inférieurs à ceux du Westchester. Toutefois, cela varie fortement d’une ville à une autre. « À Greenwich par exemple, le prix médian est de plus de deux millions de dollars », conclut l’agent immobilier.
À condition de bien le réaliser, un investissement à New York, dans le Connecticut ou dans le Westchester sera donc toujours un investissement sûr et fiable.
Mais afin d’éviter toute mauvaise surprise, il est primordial de se faire accompagner par des experts qui connaissent parfaitement le marché, qui y sont physiquement et historiquement implantés, et qui peuvent vous conseiller en fonction de votre projet, qu’il s’agisse d’un achat résidentiel ou locatif.
L’agence BARNES, présente à New York depuis plus de dix ans, et disposant de bureaux à Manhattan, Larchmont (Westchester) et Greenwich (Connecticut), est spécialisée dans la promotion internationale de l’art de vivre à la française et accompagne depuis toujours les Français·e·s lors de leurs expatriations.
BARNES met à votre disposition sa solide équipe d’experts locaux francophones, qui maîtrisent parfaitement la zone, afin de vous accompagner tout au long de votre projet. N’hésitez pas à les solliciter.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l’agence.
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