Artolease, les artistes du bureau

Artolease, les artistes du bureau

Par FM / Le 25 août 2014 / Actualité

Lancée il y a un mois, la start-up Artolease propose de recouvrir les murs blancs et gris des entreprises new-yorkaises avec des oeuvres d’art. A l’origine de ce concept inédit, deux Français, Victor Le Fell et Théodore Bajard, déterminés à faire de l’art un véritable outil de communication.
« On vend du ‘fine art’, aime à rappeler Théodore Bajard, qui s’occupe de la partie business d’Artolease. On ne fait pas dans l’ornement. » Le storage de ces deux jeunes entrepreneurs n’a en effet rien à envier aux sempiternelles photographies « carte postale » de New York qu’on a l’habitude de voir dans les bureaux.
Plus de 200 pièces d’art moderne sont disponibles à la location : sculptures, peintures, photographies voire estampes de grands maîtres (De Kooning), mais aussi huit artistes contemporains dont l’Allemand Peter Klasen ou l’Américain Jeremy Holmes. « Notre but est de donner de la visibilité à des artistes vivants qui commencent à se faire un nom dans le marché de l’art, en plus de les exposer dans un environnement inhabituel, explique Théodore Bajard. C’est un réel investissement. »
Pour ce diplômé d’école de commerce, la présence d’oeuvres d’art dans une entreprise permet d’en asseoir la réputation et la crédibilité. « Il y a un aspect esthétique indéniable, mais la différence, c’est qu’il s’agit de morceaux d’histoire qui invitent à la réflexion. »
C’est également une source de bien-être et un facteur de stimulation pour les salariés. « C’est toujours mieux de passer sa pause déj’ à admirer une oeuvre d’art qu’à regarder Facebook« , estime le jeune entrepreneur.
L’entreprise peut louer une oeuvre d’art pour un contrat de trois mois minimum et à terme, prolonger la location ou en louer une autre. « Ce système de rotation permet d’apporter de la nouveauté dans l’environnement de travail« , ajoute Victor Le Fell, qui gère la prise de contact avec les galeries et les artistes.
A noter qu’il est possible pour l’entreprise d’acquérir une oeuvre d’art. Pour un De Kooning, un des artistes les plus chers de la collection, il faut compter 90.000$, ce qui revient, pour la location, à 2.000$ par mois.
Si le catalogue d’Artolease propose des prix accessibles (entre 75$ et 600$ par mois), la location d’oeuvres d’art reste toutefois un marché de niche. « C’est pourquoi nous souhaitons nous démarquer de ce qui se fait déjà, en proposant des services de qualité et en nous adressant à une clientèle exclusive. L’art se mérite. »
 

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