S’il y a bien une personne qui sait que les Français de l’étranger peuvent voter aux municipales françaises, c’est bien Nathalie Kosciusko-Morizet. Et elle entend bien le faire savoir au plus grand nombre.
Candidate à la mairie de Paris en mars 2014, NKM s’est fendue d’un message aux militants et sympathisants UMP aux Etats-Unis pour les inciter à s’inscrire sur les listes électorales parisiennes avant le 31 décembre… et à faire le bon choix dans l’isoloir. “Hausse de l’insécurité, difficultés à se loger, cauchemar des transports, atonie économique, détérioration du cadre de vie, etc. : il est plus que jamais nécessaire de restaurer l’image de Paris pour que tous les Français puissent être fiers de leur capitale, écrit-elle dans ce message électronique. Vous pourrez choisir l’alternance au service de tous les Parisiens et, au-delà, de tous les Français. Cette alternance politique n’est pas seulement nécessaire. Elle est aussi possible. A une condition : que votre participation au printemps soit massive.”
La candidate prend soin de rappeler que même les non-Parisiens (inscrits au Registre des Français établis hors de France) peuvent, dans certains cas, être autorisés à voter. Le choix de la commune de vote est “très souple“, note-t-elle, “puisqu’il peut s’agir de la commune de votre naissance, de votre dernier domicile, de votre dernière résidence, de la naissance d’un de vos ascendants ou encore de l’inscription d’un de vos parents jusqu’au 4ème degré.” Chaque voix compte…